Le secrétariat général pour les affaires régionales (SGAR) est un service essentiel pour l’animation et la coordination de l’action de l’État en région, d’autant plus depuis la fusion des régions. Son responsable, Nicolas Hesse, est en charge de cette mission dans la nouvelle région Normandie.
« Le SGAR est le service qui coordonne l’action de l’État en région, sous l’autorité de la préfète de région, indique Nicolas Hesse. Pour faire fonctionner l’État en région de manière cohérente, la préfète a besoin de s’appuyer sur cette équipe de mission, réactive. »
Les missions du SGAR et de ses 69 agents consistent à suivre les principaux dossiers de la région Normandie et de veiller à la bonne articulation de l’action des services régionaux et des services départementaux, en lien avec les directeurs régionaux et les opérateurs de l’État d’une part et les préfets de département d’autre part. Il assure également la mise en œuvre de la stratégie des politiques publiques en région et exerce une responsabilité de gestion et de modernisation des moyens de l’État, d’animation sur les questions de ressources humaines ainsi que la coordination interministérielle des politiques de déconcentration et de mutualisation des moyens.
« Le SGAR a par ailleurs fortement évolué depuis le 1er janvier. Tout d’abord, du fait du périmètre réunissant sous une seule identité les deux SGAR normands précédents, il a fallu repenser totalement l’organisation des équipes, reformater les portefeuilles et repositionner certains personnels. D’autre part, la mise en place du conseil régional de Normandie pousse les services de l’État à mieux s’organiser pour collaborer avec cette nouvelle collectivité dotée de moyens financiers et juridiques importants. »
Le SGAR s’appuie également sur « la pierre angulaire de l’État en région : le comité de l’administration régionale . Un moment stratégique où se prennent les décisions régionales. »
De nombreux dossiers peuvent être ainsi pris en main au niveau régional : de la validation du schéma régional d’accueil des demandeurs d’asile à la résorption des zones blanches de téléphonie, en passant par la mise en place des maisons de l’État, le SGAR peut collaborer tant avec les préfets de départements qu’avec les sous-préfets d’arrondissements pour mener à bien des dossiers.
« L’administration française se reconstruit actuellement pour aller vers encore plus d’efficacité, appuie le SGAR normand. Mais il ne suffit pas de faire, il faut aussi faire savoir. Cette efficacité, on assume aujourd’hui de l’expérimenter et de la mettre en place sur certains territoires car une solution qui est bonne pour un ou deux départements n’est pas forcément bonne pour l’ensemble de la région. Il est plus facile de dire : on fait partout pareil, mais ce que l’on recherche, c’est être efficace partout. Le SGAR a un rôle très important pour expliquer ce qui est fait sur l’ensemble du territoire régional. »
Richard Wawrzyniak