Trois jours après les attentats du 13 novembre 2015, le président de la République, François Hollande, annonçait la création de 5 000 postes supplémentaires dans la Police et la Gendarmerie nationales. Cette décision exceptionnelle en faveur des forces de sécurité intérieure a suscité un important afflux de candidatures. Civique vous emmène dans les coulisses des épreuves du concours exceptionnel de gardien de la paix subies par les candidats de la région parisienne, des écrits à Rungis aux incontournables oraux, en passant par l’analyse psychologique ou l’épreuve sportive…
Un dossier de Richard Wawrzyniak
Photographes MI/Dicom :
Jérôme Groisard
Yves Malenfer
Pierre Chabaud
35 663 candidats inscrits dans toute la France, plus de 7 000 pour l’Ile-de-France. Les différents services de recrutement du territoire ont dû s’adapter à des circonstances exceptionnelles pour organiser les épreuves. C’est le cas du bureau du recrutement de la préfecture de police de Paris, organisateur pour la région Ile-de-France, plus gros pourvoyeur de candidats.
À Lognes, les dizaines de milliers de copies du test de psychométrie sont passées au crible… Tandis que des correcteurs s’emparent des tests de culture générale, avec une immense responsabilité sur les épaules.
Les candidats ayant passé avec succès les écrits sont loin d’en avoir fini avec les tests. L’échéance suivante consiste à évaluer leurs capacités physiques au travers de deux épreuves sportives : le parcours d’habilité motrice et le test cardio-police.
La sélection des candidats touche à sa fin alors que se profile l’épreuve tant redoutée : le passage à l’oral devant les quatre membres du jury. Qui compose ces jurys ? Comment les candidats sont-ils évalués ? Quel est le rôle de la psychologue ? Immersion à la table d’un jury…