Résumé :
En 2019, en France métropolitaine, les services de police et de gendarmerie nationales ont enregistré 1 870 victimes de crimes ou délits « anti-LGBT(1) ». Par rapport à 2018, le nombre de victimes d’actes criminels ou délictuels anti-LGBT enregistrées a progressé de 36 %, après une hausse de 33 % entre 2017 et 2018.
Trois victimes sur quatre sont des hommes. Les victimes sont majoritairement des jeunes : 62 % sont âgées de moins de 35 ans (contre 59 % en 2018). Plus de 6 victimes sur 10 sont enregistrées dans des agglomérations de 200 000 habitants et plus, proportion en hausse en particulier pour l’agglomération parisienne.
Le dépôt de plainte est une démarche très peu effectuée par les victimes : seules 5 % des victimes d’injures anti-LGBT et environ 20 % des victimes de menaces ou violences anti-LGBT déclarent avoir porté plainte en moyenne sur la période 2012-2018, selon l'enquête Cadre de vie et sécurité .
(1) Lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres.