Un hélicoptère EC135 de la gendarmerie, piloté par le lieutenant Jacky Lardant effectue des survols de la zone, équipé d’une caméra. Les prises de vues, transmises en temps réel a la CIC Beauvau et au poste de commandement opérationnel permettent aux autorités et aux différents services de connaître en direct le dispositif engagé et l’évolution de la situation.
« Sur la zone du crash, nous voyons beaucoup de débris répartis sur plusieurs centaines de mètres, témoigne Jacky Lardant. Nous réalisons aussi des images plus précises selon les demandes des enquêteurs, qui seront
traitées ultérieurement pour l’avancement de l’enquête. »
« Chaque nuit quatre gendarmes campent sur le site du crash. Nous sommes chargés de le surveiller des gens mal intentionnés qui viendraient le piller, ainsi que des charognards. Nous dormons à tour de rôle et effectuons des rondes. Les premières nuits on dormait à la belle étoile, puis un petit campement a été installé. Nous avons un grand projecteur et un fusil à pompe au cas où l’on tomberait sur un gros charognard, pour le faire fuir. Mais pour l’instant, à part un chamois, et quelques charognards volants qui commencent à survoler le site, nous n’avons rien vu. L’odeur de kérosène est tellement forte que ça doit éloigner les animaux ! Nous faisons un petit feu car les nuits sont fraîches, il doit faire pas loin de zéro degré. Mais c’est supportable avec le matériel que l’on a, et nous sommes tous aguerris dans notre peloton. On a vu des choses pas joyeuses, mais nous sommes quatre camarades, on parle entre nous, l’ambiance est bonne. »
Reportage : Floriane Boillot