Le permis de conduire est un élément essentiel de l’insertion sociale et professionnelle, en particulier pour les jeunes. Pour beaucoup d’entre eux, un permis de conduire est aussi un passeport indispensable pour l’emploi.
Pourtant, des délais d’attente trop longs, pour ceux qui échouent à la première tentative, entrainent des surcoûts et des inégalités territoriales qui ne sont plus acceptables.
Après plusieurs mois de concertation dans le cadre de la mission confiée à Mme Florence GILBERT, le ministre de l’intérieur a présenté le 13 juin dernier une réforme du permis de conduire. Elle prévoit un ensemble de mesures simples, efficaces, dont beaucoup sont d’application immédiate. Elles bénéficieront aux 800 000 nouveaux candidats qui se présentent à l’examen du permis B chaque année en France.
Son objectif : engager immédiatement une réduction des délais de passage du permis et le ramener d’ici 2 ans à 45 jours, soit la moitié des délais actuels.
Chaque mois de délai gagné représente en moyenne 200 euros d’économie pour les candidats.
Ce service public essentiel doit être pleinement au service de la jeunesse : la mission des inspecteurs sera donc recentrée sur le passage du permis B et le permis de conduire rendu plus accessible à tous, conformément à l’engagement du Président de la République.
C’est une réforme concrète, qui va simplifier la vie quotidienne des Français.
C’est une réforme de justice sociale, puisqu’elle va contribuer à corriger les inégalités territoriales constatées dans le passage du permis et renforcer les aides aux familles.