Depuis le 1er octobre, dans le cadre du Plan de lutte contre les cambriolages et les vols à main armée, quatre escadrons de gendarmerie mobile renforcent 10 groupements de gendarmerie départementale.
Ainsi, les militaires de 16 pelotons sont engagés dans des secteurs de délinquance bien identifiés. Illustration d’une action conjuguée entre les gendarmes mobiles du peloton d’intervention d’Orange et leurs collègues du Rhône (69).
Le groupement départemental du Rhône est habitué à travailler avec les gendarmes mobiles puisque trois escadrons sont en résidence sur le département. Outre cette présence ponctuelle mais régulière, le groupement bénéficie désormais du renfort permanent d’un peloton de gendarmerie mobile. Une véritable plus-value pour le commandant de groupement, qui emploie cette ressource en fonction de son analyse de la délinquance. Principalement impactées par les cambriolages, les circonscriptions de trois unités de la compagnie de Givors, situées en proche banlieue lyonnaise, profitent de ce soutien.
Les services des gendarmes mobiles sont ainsi orientés sur les créneaux horaires les plus sensibles. Au quotidien, ils quadrillent les zones en fonction des évènements de la veille et contrôlent les lotissements, notamment les rues les plus isolées, en coordination avec la compagnie de Givors. Ils identifient les points à tenir et organisent des contrôles routiers, d’initiative et sur réquisition.
Ces dispositifs sont également une source de renseignements pour les enquêteurs des unités territoriales et du Gelac. Cette présence renforcée des gendarmes mobiles et départementaux rassure. Les nombreuses patrouilles suscitent de l’intérêt. Les militaires sont souvent sollicités par les habitants, demandeurs de conseils pour se prémunir au mieux des cambriolages, avec notamment des questions sur le bon usage de la vidéo-protection. L’action des renforts mobiles a eu pour effet immédiat une diminution des cambriolages dans la zone la plus impactée du groupement.
Angelina Gagneraud