Procès-Verbal
Tous les membres de la CNV étaient présents à l'exception de Madame le Bâtonnier Sacaze et Messieurs Valls et Malbrancq, excusés, du Sénateur Jean-François Picheral, dont le mandat s'est achevé et qui n'a pas encore été remplacé par le président du Sénat et de Messieurs Cambon, Klinger et Guyonneau.
Accueil par Alain Bauer, Président de la Commission Nationale de Vidéosurveillance
Les actions en cours :
la boîte de messagerie est ouverte :
le site intranet fonctionne; un travail sur l'esthétique de sa présentation est en cours afin de le rendre plus attrayant. Il sera transformé en site extranet à la fin du premier trimestre 2009.
le guide méthodologique: malgré la prestation très inégale du cabinet chargé du travail, le produit existe et la sortie sera effective à la fin de l'année.
l'envoi en ligne des dossiers est traité avec l'aide de la DSIC et du STSI. L'expérimentation va débuter début décembre. Parmi les points intéressants, l'automatisation de certaines tâches comme le renouvellement des autorisations et la cartographie, qui sera mise en place en juin.
les actions de formation
La dotation de 30 millions permet d'en élargir l'accès aux secteurs du logement social et aux commerces des quartiers en difficulté pour leur permettre de s'y maintenir, mais la nécessité de trouver un véritable système de financement compensant la faiblesse des subventions est impérieux (piste du dispositif de contrôle sanction automatisé).
Recommandations de la Commission Nationale de Vidéosurveillance :
Prévoir une communication pour signaler l'évolution du périmètre d'attribution des crédits du FIPD au logement social et aux commerces de proximité
Concernant la cartographie, le président de la CNV suggère de se rapprocher du cartographe de l'OND, M. Besson, qui a une bonne expérience de différents logiciels et pourrait permettre d'accélérer la mise en place
Le président de la CNV demande à avoir communication du contenu du plan de formation.
Ce point est détaillé dans la fiche jointe.
Recommandation de la Commission Nationale de Vidéosurveillance
S'agissant la possibilité pour la BSPP à Paris et tous les autres services de secours de bénéficier des images pour organiser leurs interventions, par exemple en cas d'incendie ou de toute autre catastrophe naturelle, la CNV, si elle reconnaît qu'il convient d'être prudent par rapport à un trop grand élargissement des finalités de la vidéoprotection, estime qu'on pourrait mettre à profit la réflexion actuelle sur la modification de la loi pour adapter le texte aux réalités et mentionner explicitement au titre des finalités d'exploitation "la protection des interventions de la lutte contre les risques accidentels, naturels ou industriels".
Recommandations de la Commission Nationale de Vidéosurveillance
Sur la certification, la CNV recommande que dans la logique de la formation professionnelle commune aux agents publics et aux agents privés, l'INHES et le CNPP se rapprochent pour mettre sur pied les critères de la certification avec validation par une CNV mixte.
Sur le silence de la commission départementale, compte tenu de la jurisprudence du conseil constitutionnel, la CNV recommande de préférer plutôt le mécanisme de l'injonction avec délai. Une obligation de réunion des commissions départementales (une fois par trimestre) pourrait aussi être étudiée.
l'article qui sera inséré dans la LOPSI modifie la loi de 1995 sur plusieurs points. L'examen de ce projet par le Conseil d'Etat éclairera les difficultés juridiques qui peuvent subsister sur certains points :
La CNV reçoit une consécration législative :
Recommandations de la Commission Nationale de Vidéosurveillance
"On voit bien l'intérêt opérationnel qui s'attache à permettre une meilleure mutualisation de la mission de relecture des images, tout particulièrement en ce que cela permet de déployer plus d'effectifs sur la voie publique. La CNV appelle cependant à la plus grande prudence par rapport à ce projet, à la fois pour des raisons juridiques, qui tiennent à l'impossibilité, sanctionnée à la fois par le juge administratif et le juge constitutionnel, de déléguer l'acte de constat d'une infraction à un agent qui ne soit pas OPJ, APJ ou APJ-a et pour des raisons politiques, l'adhésion de l'opinion à la vidéo-protection étant réelle mais encore fragile. Il ne faudrait pas prendre le risque d'un retour en arrière en donnant le signal que l'on élargit sans garantie le nombre de personnes pouvant relire les images."
La CNV demande que soit consignée dans un des textes l'existence d'un plan de contrôle visant à réduire le nombre d'installations non conformes.
Pour le DLPAJ, la loi de 1995 autorise les enregistrements d'images et ne mentionne pas les enregistrements sonores. L'article 226-1 du code pénal réprime de son côté « le fait, au moyen d'un procédé
quelconque, volontairement de porter atteinte à l'intimité de la vie privée d'autrui en captant, enregistrant ou transmettant, sans le consentement de leur auteur, des paroles prononcées à titre privé ou confidentiel ».
Recommandations de la Commission Nationale de Vidéosurveillance
Le Président de la Commission Nationale de Vidéosurveillance
Alain Bauer