Dès les premiers "apéros géants" initiés par le biais d'un réseau social sur internet, Brice Hortefeux, a donné, le 16 avril dernier, des instructions aux préfets, par circulaire.
Il leur a rappelé les dispositions juridiques applicables en l'état actuel du droit, les dispositifs de sécurité publique et de protection civile adaptés aux circonstances et la conduite opérationnelle à tenir compte tenu du public concerné et des circonstances propres à chaque événement. Ces instructions ont permis de mobiliser les services publics compétents (police, gendarmerie, sécurité civile, services de santé) et, ainsi, de limiter les risques encourus par les participants à ces rassemblements festifs.
A la suite du drame qui s'est déroulé à Nantes en marge de l'un de ces rassemblements, Brice Hortefeux a décidé de présider, la semaine prochaine, une réunion de travail sur les "apéros géants", avec les représentants des ministères, les préfets et les maires principalement concernés. Cette réunion de travail aura pour objet d'évaluer la mise en œuvre des instructions déjà données aux préfets, de préciser les mesures permettant de faire face à ce type d'événements "spontanés", de limiter les risques qu'ils font encourir notamment aux mineurs qui s'y rendent, et de coordonner la réponse des différents acteurs locaux.
Brice Hortefeux rappelle, en outre, que toutes les manifestations sur la voie publique sont soumises à l'obligation de déclaration préalable auprès du préfet du département où est prévue la manifestation. La méconnaissance de ces dispositions expose à des sanctions pénales qui peuvent être aggravées en cas de mise en danger de la vie d'autrui.
Attention, les apéros géants sont des rassemblements festifs mais ce sont aussi des rassemblements risqués
Depuis le développement des "apéros géants", il y a environ un mois, tous les services publics compétents ont été mobilisés pour que de tels événements faussement spontanés se déroulent bien. Cela a été le cas dans plusieurs villes de province, jusqu'au drame de Nantes intervenu en marge de l'un de ces "apéros géants".
Toutes les manifestations sur la voie publique sont soumises à l'obligation de déclaration préalable, auprès du préfet du département où est prévue la manifestation.
La méconnaissance de ces dispositions constitue un délit passible de six mois d'emprisonnement et d'une amende de 7 500 euros. Ces sanctions peuvent être aggravées en cas de mise en danger de la vie d'autrui.
Les pouvoirs publics appellent :