Communiqué de presse du ministre de l’Intérieur du 31 juillet 2013
Le ministre de l’Intérieur comprend bien évidemment la volonté des élus de Marseille, et notamment d’Eugène CASELLI, d’assurer la sécurité de la cité phocéenne. Cette volonté, c’est celle du gouvernement. Depuis le mois d’octobre dernier, des moyens importants ont été mis en oeuvre afin de combattre la délinquance, la criminalité organisée, les trafics qui nuisent au développement et à la tranquillité de la deuxième ville de France.
230 policiers et gendarmes supplémentaires ont été affectés. Trois unités de forces mobiles accomplissent en permanence des missions de sécurisation. 2,2 millions d’euros de crédits ont été débloqués en matière de prévention de la délinquance. Enfin, deux zones de sécurité prioritaires ont été créées dans les quartiers Nord et Sud. Ces deux ZSP correspondent à une surface de 184 km² et à une population de 481 000 habitants sur les 860 000 que compte la ville. Dans ces deux ZSP, regroupant environ 80 cités, une nouvelle stratégie d’approche globale a été mise en place permettant la reconquête des territoires.
Tous ces dispositifs apportent des premiers résultats puisque depuis le 1er janvier 2013, en comparaison avec la même période l’an dernier, tous les indicateurs statistiques de la délinquance sont orientés favorablement : baisse de 3 % des vols à main armée, baisse de 16 % des vols avec violences, baisse de 14 % des cambriolages, baisse de 8% des atteintes aux biens et baisse de 13 % des atteintes volontaires à l’intégrité physique.
De même, au cours des derniers mois, d’importantes saisies d’armes (240 au total) et de stupéfiants (1,6 tonne de résine de cannabis et 48 kilogrammes de cocaïne) ont été réalisées. Dans les 18 cités qui ont bénéficié de la méthode globale, 1173 individus ont été mis en cause et 328 épaves de voitures ont été retirées contribuant ainsi à l’amélioration du cadre de vie.
Il convient donc de poursuivre et d’intensifier les actions menées. Les ZSP sont des dispositifs ciblés qui visent à agir sur des territoires qui présentent une criminalité durablement enracinée. Ils n’ont pas vocation à être étendus sur l’ensemble d’une grande ville comme Marseille.
Toute la ville de Marseille est couverte par des dispositifs de sécurité publique adaptés et complémentaires. Ainsi, dans l’hyper centre, des unités telles que des brigades VTT fortes de 49 fonctionnaires ou encore une unité motocycliste renforcée de 30 motards supplémentaires patrouillent quotidiennement et contribuent à endiguer durablement la délinquance.