Déclaration de Gérard Collomb, ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur, à la suite des premiers résultats du premier tour des élections législatives, le 11 juin 2017
Mes chers compatriotes de l’Hexagone, de l’Outre-mer, et de l’Étranger,
Nous connaissons maintenant, en quasi-totalité, les résultats de ce premier tour des élections législatives.
Avant toute chose, je tiens à adresser les remerciements chaleureux de la Nation à toutes celles et tous ceux qui, dans les communes de France, mais aussi pour le vote des Français de l’étranger, se sont mobilisés pour permettre à ce scrutin de se dérouler dans les meilleures conditions possibles.
Je veux remercier les Maires de France, les élus locaux, les agents de nos Mairies, ainsi que les agents du corps consulaire qui ont contribué au bon déroulement du scrutin à l’étranger.
Remercier les préfets, les sous-préfets, l’ensemble des agents du ministère de l’Intérieur qu’ils relèvent de l’administration centrale ou de celle qui fait vivre nos territoires.
Je tiens bien sûr, à adresser, un salut particulier aux présidents, assesseurs, secrétaires de bureaux de vote qui se sont mobilisés dès ce matin pour installer le matériel de vote et qui n’ont terminé leur journée que tard dans la soirée.
Enfin, dans un contexte de menace terroriste à son plus haut niveau, je veux dire ma gratitude à nos forces de sécurité qui ont permis à cette élection de se dérouler dans de bonnes conditions.
Policiers, gendarmes, militaires : ils étaient plus de 50 000 mobilisés aujourd’hui pour permettre à chaque Français d’accomplir son acte civique en toute sérénité.
Ces femmes et ces hommes, qui sont extrêmement sollicités ces derniers temps pour assurer la protection des Français, sont les gardiens de notre liberté.
Qu’ils soient assurés de la reconnaissance de toute la Nation.
Le premier enseignement de ce scrutin, c’est la baisse sensible de la participation, par rapport aux législatives précédentes.
Elle s’élève, sur 91,3% des bureaux de vote à 48,7%, ce qui signifie que plus d’un électeur sur deux n’est pas allé voter.
Cette donnée, évidemment, doit nous interroger. Elle doit interroger l’ensemble des responsables politiques.
C’est là, le résultat de la crise de confiance qu’a traversée notre pays depuis tant d’années.
Mais cela traduit sans doute aussi la volonté, une fois le Président élu, d’un certain nombre d’électeurs n’ayant pas voté pour lui lors des présidentielles de lui donner toute sa chance pour faire repartir le pays de l’avant.
Car l’autre enseignement de ce scrutin, c’est l’arrivée en tête, dans une majorité de circonscriptions, des candidats de la République en Marche.
Ce phénomène s’observe partout : dans les grandes métropoles comme dans les villes moyennes, dans les zones rurales comme dans les communes de la France périurbaine.
J’y vois le signe d’une réelle adhésion aux réformes qu’avec le Premier ministre et ce gouvernement, nous avons commencé à engager.
J’y vois aussi un encouragement à poursuivre le rassemblement qui a été initié.
Rassembler sans sectarisme. Réunir des sensibilités politiques différentes. Associer toutes celles et tous ceux qui veulent contribuer à faire progresser la France.
C’est, Mesdames et Messieurs, la dynamique que nous avons impulsée.
C’est le chemin que nous devons poursuivre pour donner à notre pays une nouvelle espérance.
Je vous remercie.