Attentats
Dix mois après, la France de nouveau touchée
Il est 21h20 en ce vendredi 13 novembre. Le match de football amical France-Allemagne rassemble près de 80 000 spectateurs au Stade de France de Saint-Denis... lorsqu’un kamikaze fait sauter sa ceinture explosive à proximité de l’enceinte dionysienne. Un attentat suicide qui lance une série d’attaques synchronisées dans la capitale et au Stade de France qui s’achèvera par l’assaut du RAID et de la BRI au Bataclan. Le bilan est terrible : 129 morts et des centaines de blessés.
Le bilan humain de cette série d’attaques terroristes est dramatique avec 129 morts et 235 personnes toujours hospitalisées à la date du 17 novembre. 486 prises en charge liées aux attentats ont été enregistrées dans les hôpitaux parisiens. Le plan blanc est maintenu sur l’assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) permettant l’engagement de 37 établissements hospitaliers.
| Chronologie des faits (D’après les propos tenus le 16/11 par le Procureur de la République de Paris) | |
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21h20 : Un premier terroriste déclenche sa ceinture d’explosifs au Stade de France 21h25 : Fusillade rue Bichat 21h29 : Fusillade avenue de la République 21h30 : Un second terroriste déclenche sa ceinture d’explosifs au Stade de France 21h38 : Fusillade rue de Charonne 21h43 : Un troisième terroriste déclenche sa ceinture d’explosifs boulevard Voltaire |
21h49 : Irruption de trois terroristes au Bataclan 21h53 : Un quatrième terroriste déclenche sa ceinture d’explosifs au Stade de France 22h00 : Fusillade boulevard Beaumarchais 22h04 : Un policier de la Bac est le primo-intervenant au Bataclan et tue l’un des trois preneurs d’otages. 00h20 : La BRI et le RAID lancent un assaut conjoint dans le Bataclan. |
Richard Wawrzyniak
Floriane Boillot
Des mesures exceptionnelles face à la menace
Bernard Cazeneuve aux côtés des femmes et des hommes du ministère
Sur les lieux des drames, à la rencontre des services de secours et de sécurité, aux côtés de son homologue belge Jan Jambon ou encore du commissaire européen Dimitris Avramópoulos, Bernard Cazeneuve a plus que jamais endossé son costume de « premier flic de France » pour gérer cette nouvelle crise.