Jonas, motocycliste de la Police nationale

Jonas, motocycliste de la Police nationale
9 juillet 2019

Ce sera la deuxième fois que Jonas défile au guidon de sa moto sur les Champs-Élysées : « en 2016, c’était un rêve d’être présent le 14 juillet, 3 ans après, le plaisir est intact ! »


Âgé de 47 ans, Jonas est motocycliste de la Police nationale depuis 5 ans, affecté en Seine-et-Marne. Quelques années auparavant, c’était sur un autre type de destrier qu’il effectuait ses missions de policier puisqu’il faisait partie de la Brigade équestre : « les métiers autour du cheval m’intéressaient depuis toujours, allier son travail avec sa passion, c’était un vrai accomplissement personnel et professionnel ». La passion de la moto est venue ensuite. Pour se former, Jonas a acheté le même type de véhicule qu’utilisent les forces de l’ordre et après des mois de travail, a pu intégrer le centre de formation des motocyclistes de la Police nationale. A Sens (Yonne), c’est une formation sélective et exigeante de 14 semaines qui l’attendait : tests techniques et mécaniques, épreuves de maniabilité, conduite sur terrain escarpé…

Aujourd’hui, Jonas effectue de nombreuses missions : de l’escorte, que ce soit des personnalités ou du transport rapide de personnes, mais aussi des opérations de contrôles routiers, de lutte contre la délinquance ou de patrouille. Pour les motocyclistes, le risque est quotidien : « nous devons maîtriser notre véhicule en toutes circonstances, tout en réalisant nos missions de policier, cela demande beaucoup de concentration et de vigilance » rappelle Jonas.

Le 14 juillet, Jonas fera partie des 28 motocyclistes défilant sur les Champs-Élysées : « un honneur et un moment mémorable pour moi » rappelle le policier, qui a appris sa sélection en avril. « Nous répétons 4 fois par jour pour être fin prêts le jour J ». Pour les conducteurs de deux-roues, l’espacement entre les rangs, la rectitude des colonnes et les pavés irréguliers de la plus belle avenue du monde seront les principaux points d’attention dimanche. Ils devront également rouler à une allure précise : 14,7km/h comme le 14/7, date de l’événement.

Jonas n’a qu’une seule appréhension : le mauvais temps, « car il faudra être d’autant plus vigilant pour ne pas risquer la chute ! ».