Brice Hortefeux au lycée de La Mare Carrée : "Nous n'abandonnerons jamais le combat de la sécurité des enfants et de leurs professeurs ! "

20 septembre 2010

Brice Hortefeux, ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales s'est rendu, lundi 20 septembre 2010 au lycée de La Mare Carrée de Moissy-Cramayel, en compagnie de Luc Chatel, ministre de l'éducation nationale, porte-parole du Gouvernement, à l'occasion de l'installation du correspondant sécurité-école.


Brice HORTEFEUX au lycée de La Marée Carrée : "Nous n'abandonneront jamais le combat de la sécurité des enfants et de leurs professeurs !"

Brice Hortefeux a rappelé que la lutte contre les violences scolaires est l'une des priorités gouvernementales, et que l'agression dont a été victime, mercredi 15 septembre, un lycéen de 17 ans à la sortie de ses cours démontre toute l'ampleur de la tâche qu'il reste à accomplir.
Pour une raison inconnue, cinq à huit jeunes se sont acharnés sur lui, certains munis de barres de fer. Ce lycéen est toujours dans le coma. Parce que "ces actes gratuits d'une violence inouïe sont inacceptables", Le ministre de l'intérieur a demandé à ce que tous les moyens possibles soient mis en œuvre pour identifier les auteurs, les interpeller et les déférer sans délai à la justice afin qu'ils y répondent de leurs actes. Brice Hortefeux a estimé que "a réponse pénale doit être à la hauteur de la souffrance de la victime et de sa famille".
Le ministre a indiqué qu'il mène le combat contre les violences scolaires en étroite collaboration avec son collègue Luc Chatel.

Afin de le rendre plus efficace, ils ont renforcé la coopération opérationnelle de leurs deux ministères depuis le mois de septembre 2009 avec :

  • des diagnostics de sécurité réalisés dans 98% des établissements scolaires ;
  • la mise en place d'équipes mobiles de sécurité (EMS) composées pour partie d'anciens policiers et d'anciens gendarmes ;
  • la sécurisation des abords des établissements intensifiée en partenariat avec les EMS et les polices municipales ;
  • et l'identification des 53 établissements scolaires les plus sensibles aux risques d'intrusion et de violences.

En mai dernier, les deux ministres avaient proposé aux chefs de ces 53 établissements de faire entrer le correspondant sécurité-école dans leur enceinte pour fluidifier les relations et d'améliorer la réactivité face aux évènements.

Selon Brice Hortefeux, "cette demande a été largement entendue", ce qui constitue "un signe fort de l'engagement de la communauté éducative, et de l'ensemble des acteurs concernés" pour mettre fin au fléau des violences scolaires.
Grâce à cette coopération et cette mobilisation sur le terrain, le partenariat Intérieur/Education nationale porte déjà ses fruits puisque les premières tendances, qui ne prennent en compte que les deux premiers trimestres, traduisent une diminution des violences scolaires. Cette diminution concerne notamment les violences commises au sein même des établissements scolaires.
Le ministre de l'intérieur a ensuite mis en avant le lycée de La Mare Carée comme exemple de la détermination du gouvernement. Classé parmi les 53 établissements les plus sensibles, ce lycée a vu la violence reculer grâce aux mesures prises rapidement après le diagnostic de sécurité réalisé en mai 2009. Le ministre a notamment cité la réalisation d'un mur de clôture qui permet de sécuriser l'établissement des intrusions extérieures et la prise de fonctions d'un correspondant sécurité-école.
Disposant d'un bureau au sein du lycée, le correspondant a un triple rôle : prévenir les situations de tensions et de violences, garantir la sécurité de l'établissement et la protection des personnels et des élèves et faciliter le contact entre la communauté éducative et les forces de l'ordre."Comme interlocuteur privilégié et identifié, il constitue donc un maillon essentiel dans la chaîne de la prévention" a souligné Brice Hortefeux.
Concrètement, au lycée de La Mare Carée, le nouveau correspondant installé par Brice HORTEFEUX et Luc CHATEL sera présent une demi-journée par semaine. Il proposera des temps d'écoute aux élèves, enseignants, personnels et parents. Il mettra en place des actions de sensibilisation sur différents thèmes (racket, violences, …) sous forme d'interventions dans les classes. Chargé de l'analyse et du suivi de violences, il proposera le cas échant des solutions concrètes au chef d'établissement pour faire évoluer le diagnostic de sécurité et suggèrera des actions à mener aux abords de l'établissement à son chef de circonscription.

En effet, comme l'a précisé le ministre de l'intérieur, "le travail de ce correspondant sécurité ne s'arrête pas aux portes du lycée".

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Pour protéger l'école de la République, policiers, gendarmes, enseignants travaillent main dans la main, sans crainte de l'un pour l'autre ni arrière-pensée, mais en totale confiance et pour une pleine efficacité, a plaidé Brice Hortefeux, avant de conclure : autour du Président de la République, nous ne lâcherons rien et n'abandonnerons jamais le combat de la sécurité des enfants et de leurs professeurs !.

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