Brice Hortefeux, ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales a été entendu par la commission d'enquête parlementaire sur la gestion de la grippe A (H1N1) à l'Assemblée nationale, le 16 juin 2010.
Brice Hortefeux a répondu à la commission d'enquête parlementaire en tant que président de la cellule interministérielle de crise (CIC) et comme ministre de l'intérieur, chargé de l'administration préfectorale, de la sécurité civile et de l'ordre public.
Après avoir souligné l'importance qu'il accorde aux travaux de la commission d'enquête, le ministre a exposé le plan d'action décliné en trois points, qui a été mis en œuvre contre la pandémie :
- L'anticipation, rendue possible grâce à un réseau d'alerte éprouvé, avec l'organisation mondiale de la santé (OMS) au plan international, et l'institut de veille sanitaire au niveau national.
- L'endiguement pour contenir le virus et diminuer au maximum les risques de propagation, en protégeant tout d'abord les publics les plus vulnérables ; veiller à assurer la continuité de l'activité économique et sociale du pays et enfin organiser une campagne de vaccination collective.
- L'adaptation, afin d'apporter une réponse proportionnée à l'importance de la situation et équilibrée au regard des contraintes sur la vie sociale qu'apporte une crise sanitaire de cette nature.
Brice Hortefeux a rappelé qu'en dépit des nombreuses difficultés rencontrées, la campagne de vaccination a permis de vacciner 9 % de la population française en moins de trois mois. Il a souligné, également que la gestion de cette crise a permis à l'Etat et à l'ensemble des acteurs d'acquérir une expérience utile lors de l'apparition de nouvelles pandémies qui demeure inéluctable.
Enfin, le ministre a tenu à rendre un hommage appuyé aux préfets et aux services placés sous leur autorité qui ont permis de garantir aux Français et aux Françaises la meilleure protection possible face à un "adversaire" invisible, évolutif et peu connu.