Afin de lutter plus efficacement contre les atteintes aux biens et aux personnes, et répondre au besoin de conseils en sécurité exprimé par un nombre croissant de partenaires institutionnels et privés, le ministère de l’Intérieur a développé une mission de prévention technique de la malveillance, animée par un réseau de « référents sûreté » déployés sur l’ensemble du territoire national.
Les référents sûreté sont des policiers et des gendarmes, choisis pour leur bonne connaissance des modes opératoires des délinquants, capables de fournir des conseils de vigilance et de protection auprès des établissements sensibles, des commerçants à risque et des collectivités territoriales.
Par des visites sur place, ils sont en mesure d’identifier les failles d’un agencement urbain, d’un aménagement de locaux ou d’un bâtiment, susceptibles de faciliter la commission d’actes délictueux (vols, dégradations, etc.).
Dans le respect de la réglementation, leurs préconisations de nature technique, humaine ou organisationnelle permettent d’établir une stratégie de sécurisation visant à dissuader les passages à l’acte de délinquance, retarder ou bloquer l’action malveillante, réduire ses effets, alerter et faciliter l’action des secours.
Les référents sûreté peuvent vous conseiller sur la sécurisation des lieux à caractère religieux, sur demande écrite motivée formulée par les représentants locaux des cultes auprès du référent préfectoral.
Dans le cadre d’une consultation orale, le référent sûreté est en mesure de donner des conseils d’ordre général sur la sécurisation d’un site lors d’un entretien unique avec le demandeur qui aura pris soin de réunir au préalable tous les documents nécessaires à l’analyse (plan, croquis, photos).
Si le référent sûreté l’estime nécessaire, un diagnostic écrit pourra être rédigé, présentant les conseils techniques, juridiques et organisationnels sur les dispositifs de sécurité existants ou en projet (vidéoprotection,...).
En complément de l’action menée par les référents sûreté, il importe de promouvoir une « culture de la vigilance » par l’adoption d’attitudes préventives et de comportements adéquats en cas d’agression pour limiter le danger et conserver les éléments d’enquête.