Vidéo opérateur

17 novembre 2010

L'expérience nous a montré à tous que les équipements les plus utiles ne produisaient leurs effets que si les hommes qui devaient les utiliser savaient en tirer tout le profit.


Pour les fonctionnaires de Préfecture, les personnels de Police et les militaires de Gendarmerie, la Comité de pilotage de la vidéoprotection met au point, avec les directions concernées, un plan de formation.

Mais les autorités locales et leurs collaborateurs sont des partenaires majeurs dans cette action collective.

Les collectivités les plus efficaces ont tenu à organiser pour les personnels qu'elles affectaient dans les centres de supervision urbaine une formation à la fois déontologique, technique et opérationnelle.

Dans cet esprit, M. Luc Strehaiano, directeur de la Communauté d'agglomération de la Vallée de Montmorency, a accepté que le plan de formation qu'il a fait mettre en œuvre avec le concours du CNFPT figure sur ce site, à titre d'information et de « bonne pratique ».

Je l'en remercie.

Philippe Melchior
Président du Comité de pilotage
stratégique du plan de développement de
la vidéosurveillance

Formation nationale au métier d'opérateur de vidéoprotection

Le projet de vidéo protection de la Cavam (Communauté d'Agglomération de la Vallée de Montmorency) a comporté un volet spécifique pour la formation des opérateurs de vidéo protection.

Le projet a été axé dès le début sur la qualité dans tous les domaines : qualité des images, qualité des matériels, relations emblématiques avec les forces de police nationale mais aussi qualité de travail de nos opérateurs du CSU.

Un projet de formation a donc été élaboré en ce sens par la Cavam avec le concours du CNFPT (Centre National de la Fonction Publique et Territoriale) et de la ville de Lyon (CSU comparable à celui de la Cavam dans ses objectifs).

La formation, rémunérée, a durée 1 mois pour les 14 vidéo surveillants et avait pour objectifs :

  • De sensibiliser les opérateurs aux risques liés à l'utilisation de la vidéo protection notamment par rapport aux libertés publiques.
  • De s'assurer que les outils technologiques seront utilisés dans de bonnes conditions.
  • D'évaluer le choix de la vidéo protection pour diminuer ou prévenir les actes de délinquance.

Le parcours de formation aborde ainsi les trois aspects suivants :

  • Le contexte juridique et sociétal de la vidéo protection.
  • Le fonctionnement du système de vidéo et de télé surveillance.
  • L'appropriation de l'environnement professionnel et des partenaires.

Les stagiaires ont pu, entre autres, durant cette formation visiter le territoire à surveiller, prendre contact avec les forces de police nationale comme municipale, assister à une audience de comparution immédiate au tribunal de police, passer une demi-journée dans un commissariat de police nationale ou encore rencontrer des magistrats.

Luc Strehaiano