A l'instar de ce qui a été lancé en région parisienne, il a été décidé d'étendre, en 2010, le dispositif de la police d'agglomération à Lille, Lyon et Marseille.
L'un des objectifs de la police d'agglomération est d'unifier le régime de commandement sur un même bassin de délinquance. Cela aboutit nécessairement à un certain nombre de basculements de brigades de gendarmerie en zones police. Parallèlement, dans un souci d'équilibre et pour mieux s'adapter aux bassins de délinquance, des basculements inverses devront être réalisés.
Les compensations à venir pourront se faire soit au niveau régional soit au niveau national.
Dans un premier temps, il a été décidé de rechercher les compensations au niveau régional. A ce titre, il a été demandé aux préfets des trois régions concernées de faire des propositions opérationnelles. Au cours des réunions techniques qui ont eu lieu, un certain nombre d'options ont été évoquées par les préfets.
Les basculements de certaines circonscriptions de sécurité publiques évoqués dans la presse ne correspondent qu'à des hypothèses de travail et ne sont en rien des décisions du ministère. Ce n'est qu'à la lumière des propositions affinées des préfets, et après concertation avec les élus, les autorités judiciaires et les partenaires sociaux, que des décisions seront prises. La liste évoquée dans la presse n'a donc pas valeur de décisions de transferts de zones police en zones gendarmerie.