La caserne domaniale Castelnau à Chaumont comporte 122 logements, datant de 1937 et rénovés en 1980. Une opération de rénovation de ces logements, pour un montant de 4,6 millions d’euros sera lancée.
Les travaux devraient débuter d’ici début 2019 pour une durée de 20 mois. Ce projet permettra d’offrir de meilleures conditions de résidence pour les gendarmes et leurs familles.
Construit en 1960, le bâtiment actuellement occupé par la direction départementale de la sécurité publique (DDSP) et la police judiciaire ne répond plus au référentiel de construction de la police nationale et ne garantit pas de bonnes conditions de travail aux personnels. Bien qu’une partie de la DDSP a été relogée depuis 2013 sur un autre site, la surface de travail disponible est inférieure aux normes de référence (8,76 m2 contre 12 habituellement). Dès lors, un terrain a été identifié pour permettre la construction puis le relogement de l’hôtel de police dont le montant prévisionnel s’élève à 25 millions d’euros. Sa livraison devrait intervenir en 2023.
Alors que le bâtiment actuel, construit en 1989, avait été conçu pour accueillir 80 fonctionnaires de police, les effectifs atteignent aujourd’hui plus de 120 personnes. Pour eux comme pour les usagers, ce bâtiment est devenu exigu et inadapté. Pour trouver une solution durable à cette sur-occupation, l’État et les collectivités territoriales (commune et communauté d’agglomération Seine-Essonne) portent un projet de nouveau commissariat permettant d’accueillir 140 fonctionnaires d’un montant prévisionnel de 12 M€ en cofinancement entre l’État et les collectivités territoriales. Les conditions de partenariat entre l’Etat et les collectivités territoriales seront fixées par convention. La livraison devrait avoir lieu en 2022.
La caserne domaniale Rathelot abrite le 1er Régiment d’Infanterie de la garde républicaine, qui comprend quatre compagnies. Les bâtiments, construits en 1974, présentent de multiples pathologies (chauffage inadapté et dangereux, non-conformité du réseau électrique, façades dégradées, huisseries vétustes...) qui ne permettent pas d’’héberger les familles dans de bonnes conditions. Outre une mise aux normes en matière de sécurité incendie prévue en 2019, une opération de réhabilitation globale des 652 logements (soit 2 000 personnes concernées ) est programmée à hauteur de 52 millions d’euros. Par ailleurs, de nouvelles études seront financées dans les années à venir en vue d’une rénovation des locaux de services et techniques.
La caserne domaniale Amey accueille les services du groupement départemental de gendarmerie. Cet immeuble domanial, qui comprend 56 logements ainsi que les locaux de service et techniques, n’offre pas de bonnes conditions de travail pour les personnels et des conditions agréables de résidence pour les familles. Des études seront financées à hauteur de 300 000€ dans la perspective des travaux. En outre, un projet de création d’un chenil ( 60 000 € ) sera conduit pour les équipes cynotechniques qui occupent actuellement un local de la base aérienne de l’armée de l’air qui ne sera bientôt plus disponible.
La caserne Joffre, siège de la compagnie de gendarmerie départementale du Morbihan, est composée de 5 bâtiments construits en 1939 et en 1972. Elle abrite 31 familles et l’ensemble des locaux de services et techniques de la compagnie. Des fissures sont apparues dans les bâtiments les plus anciens et un diagnostic de structure a révélé un tassement des fondations. De manière générale, l’ensemble de la caserne est vétuste et nécessite des travaux de réfection et de mise aux normes (clos et couvert, électricité, incendie, réfection des pièces humides, etc.) qui devraient débuter courant 2020.
Le projet de création d’un stand de tir sur le site « Paixhans », au Mans, s’inscrit dans le cadre d’une mutualisation des infrastructures d’entraînement au tir entre différents services du ministère de l’intérieur (police, gendarmerie) et d’autres ministères (services pénitentiaires, douanes et office national de la chasse et de la faune sauvage - ONCFS). Au total, près de 1 200 fonctionnaires armés (dont un peu plus de 1 000 agents du ministère de l’intérieur) pourront s’entraîner sur cette nouvelle infrastructure qui, au-delà d’offrir de meilleures conditions d’entraînement aux agents, illustre l’engagement du ministère en matière de mutualisations. Le montant prévisionnel de ce projet s’élève à 1,8 millions d’euros.
Construite dans les années 1960, la caserne Charlier accueille le groupement de gendarmerie départementale de l’Indre et un escadron de gendarmerie mobile. Si les logements ont fait l’objet de rénovations en 2011, les locaux de services et techniques, qui n’avaient pas été rénovés, sont vétustes et inadaptés aux besoins des unités. En outre, la gendarmerie mobile ne possède pas de zone technique dédiée. Pour pallier ces difficultés, une opération est programmée pour construire des garages de service, des ateliers, un poste de police et des zones de stockage. Le coût prévisionnel de ce projet est estimé à 4 millions d’euros pour une livraison en 2021.
Pour assurer la formation des gendarmes dont les recrutements sont en hausse, un projet de création d’une nouvelle école de gendarmerie à Dijon, sur l’ancien site de la base aérienne, est conduit sur plusieurs années. Les travaux, d’un montant prévisionnel de 25,7 millions d’euros, permettront de transformer le site de la base aérienne en école et d’augmenter les capacités d’accueil du site. Les opérations permettront également de créer les outils nécessaires à la formation tels qu’un champ de tir. Les premières livraisons interviendront en 2019 et s’échelonneront sur les années à venir.
Vieillissant et ne répondant plus aux besoins des services tant en termes de surface que de fonctionnalité, le bâtiment du commissariat de police fera l’objet de travaux de rénovation qui permettront d’étendre la surface disponible et de mettre ce bâtiment en conformité avec les normes de sécurité, de sûreté, d’hygiène et d’accessibilité. Les conditions de travail des agents comme l’accueil du public s’en trouveront améliorées. Plusieurs scénarios sont en cours d’étude pour ce projet de réhabilitation-extension dont le montant est estimé à 15 millions d’euros et qui permettra d’accueillir 400 agents d’ici 2021.
Le projet de construction du nouveau commissariat de police de Mérignac permettra de regrouper les services de l’actuel commissariat et de la direction zonale au recrutement et à la formation de la police nationale dont les locaux étaient exigus, dégradés et inadaptés aux missions. En complément au foncier de l’État, la Commune de Mérignac apportera une parcelle dans le cadre d’un partenariat. L’installation de ces deux services sur un même site permettra de développer des synergies en mutualisant des salles de réunions, de formation et de bénéficier d’un accueil et d’une sécurisation globale (site, armurerie, stockage ...). Ce projet, dont le montant prévisionnel pour l’État s’élève à 5 M€, devrait être achevé en 2020.
La caserne domaniale Courrège, à Toulouse, est le siège de l’état-major de la région de gendarmerie et d’un escadron de gendarmerie mobile. Elle regroupe les locaux de services de ces unités ainsi que 362 logements pour les gendarmes et leurs familles. Les travaux qui seront conduits permettront de rénover deux bâtiments de logements (88 logements) ainsi que les réseaux d’eau.
Ces travaux sont estimés à 4,5 M€.
Dans les anciens locaux du CHU de Nice, l’État et les collectivités territoriales portent un projet de relogement de la totalité des effectifs de la police nationale et de ceux de la police municipale. Alors que les locaux de l’hôtel de police Foch et de la caserne Auvare sont vétustes et peu fonctionnels, ce nouveau projet offrira à l’ensemble des personnels de la police nationale de bien meilleures conditions de travail. Un centre de rétention administrative sera intégré ainsi qu’un centre de crise commun avec la police municipale. Ce projet fait l’objet d’une co-construction entre l’État, la ville (maître d’ouvrage) et reçoit le soutien financier, du conseil départemental des Alpes-Maritimes (à hauteur de 5 M€) et du conseil régional de Provence-Alpes-Côte-D’azur (à hauteur de 10 M€). Le projet devrait être achevé en 2022.
Alors que le bâtiment actuellement occupé par le commissariat de Basse-Terre est insalubre et ne répond plus aux normes techniques, le regroupement des services de police au sein de l’ancien casernement de la gendarmerie de Basse-Terre permettra d’offrir un environnement de travail agréable et fonctionnel aux 168 fonctionnaires de police. Il permettra également des mutualisations et, de par son emplacement, facilitera les interventions dans l’ensemble de la ville. Ce projet, qui prévoit de conforter les installations pour répondre au risque sismique, devrait être livré en 2021. Son coût prévisionnel est estimé à 8,5 millions d’euros.