Ce mardi 24 mars, en exécution d'une décision de justice, 732 migrants (dont 711 hommes isolés, 18 personnes en familles et 3 mineurs non accompagnés) vivant dans un campement illicite à Aubervilliers ont été évacués aux fins de mise à l'abri.
Cette opération s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des décisions du Gouvernement visant à évacuer les campements insalubres et à mettre à l’abri leurs occupants.
Dans le contexte sanitaire particulier que connaît le pays, l’opération s’est limitée à la mise à l’abri de ces personnes, sans examen de leur situation administrative au regard du droit au séjour. L’opération conduite s’inscrit également dans le cadre des mesures prises pour lutter contre la propagation du COVID-19 dans le pays, conformément aux orientations indiquées par Julien Denormandie, ministre délégué au logement, pour assurer la protection sanitaire des populations les plus précaires et les plus démunies face à l’épidémie, notamment en évitant des regroupements importants.
L'opération de ce jour a été conduite par la préfecture de Seine-Saint-Denis, avec le concours de la préfecture de la région Île-de-France, de la préfecture de police, des maires de Paris et d'Aubervilliers et de l'association France terre d'asile.
Prises en charge par les équipes de la direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises, les personnes évacuées ont été mises à l'abri dans des hôtels et des gymnases, gérés par des associations spécialisées dans l'accueil de migrants, situés en Seine-Saint-Denis, dans le Val d'Oise, dans le Val-de-Marne et à Paris.
Dès leur arrivée sur leur site d'hébergement, un accueil sanitaire était organisé par l'association Médecin sans frontières.
Christophe Castaner et Laurent Nuñez saluent la mobilisation des services de L’État et des personnels des collectivités et des associations qui ont permis la réussite de l’opération.