Suite aux dégradations survenues le samedi 16 mars, le Premier ministre a annoncé une série de nouvelles mesures afin de garantir le maintien de l’ordre public en vue des prochaines manifestations.
Tout d’abord, la stratégie de lutte contre les mouvances des ultras a été renforcée. Des mesures d’interdictions de manifestations se revendiquant des gilets jaunes ont été prises dans les quartiers les plus touchés de certaines villes dès lors qu’il y a connaissance de la présence de "Black blocs" et de leur volonté de casser.
Ces périmètres sont définis par le préfet.
La contravention encourue en cas de participation à une manifestation interdite est passée de 38€ à 135€. Il s’agit désormais d’une contravention de 4e classe.
Dans le cas où des manifestations auraient lieu dans les quartiers où elles sont interdites, les forces de l’ordre procéderaient à la dispersion immédiate de tous les attroupements.
Un plus grande autonomie est accordée aux forces sur le terrain. Elles sont placées sous un commandement unifié et dotées d'une large capacité d'initiative.
De plus, les détachements d'actions rapides deviennent des unités anti casseur dotées d'une capacité de dispersion et d'interpellation dès les premiers troubles.
Enfin, plus d’officiers de police judiciaire sont placés au plus près des unités du terrain. Des moyens supplémentaires de transport sont mobilisés pour regrouper les personnes interpellées.
Enfin, la mobilisation des militaires de l'opération Sentinelle est renforcée pour sécuriser les bâtiments officiels et autres points fixes. Ils n’ont cependant pas vocation à effectuer des missions de maintien de l’ordre.
De nouveaux moyens matériels seront mobilisés comme les drones. Les moyens vidéos seront également utilisés à des fins de manœuvre et de judiciarisation.
Mesures de sécurité 23/03 - Curated tweets by Place_Beauvau