Des sonars pour les unités nautiques
Dès l'été, vingt et une unités nautiques de la gendarmerie vont percevoir un système autonome subaquatique spécifiquement conçu pour les besoins de la police judiciaire subaquatique
À l'été 2011, vingt et une unités nautiques (brigades nautiques côtières et intérieures) recevront en dotation un système autonome subaquatique (SAS) de marque Lowrance, combinant les fonctions de sonar, sondeur, GPS, traceur et radar. Permettant l'utilisation simultanée de plusieurs de ces applications grâce à une visualisation sur écran multiple, cet appareil pourra remplacer les instruments de navigation. Autonome et projetable, il peut fonctionner sur sa propre batterie ou sur celle de l'embarcation.
Spécifiquement conçu avec la Gendarmerie nationale pour les besoins de la police judiciaire subaquatique, ce SAS, adaptable à toutes les embarcations, transmet une imagerie sous-marine de part et d'autre du bateau. Le système de balayage latéral opère sur une distance maximale de 100 m et une profondeur allant de 1 à 60 m. Il permet notamment le marquage de points particuliers, le traçage de l'itinéraire suivi ou encore l'enregistrement de l'opération de recherche, etc.
L'utilisation de ce dispositif nous permettra de couvrir une zone plus rapidement et de délimiter un périmètre de recherche restreint avant d'envoyer les plongeurs techniciens en identification subaquatique. Non seulement cela réduira les risques de plongée, mais cela nous permettra également d'économiser des heures plongeurs,
estime l'adjudant-chef Frédéric T., commandant la brigade nautique côtière de La Rochelle (Charente-Maritime) et partie prenante dans ce dossier en tant que conseil terrain au côté du bureau matériel de la DGGN.