ADS : du recrutement à la reconversion

ADS
8 juillet 2011

Le département du recrutement et de l'égalité des chances de la DRCPN déploie une importante campagne de communication pour le recrutement des adjoints de sécurité (ADS) ; il accompagne également leur reconversion.


Depuis novembre 2010, le département du recrutement et de l'égalité des chances (DREC) de la direction des ressources et des compétences de la Police nationale (DRCPN) met en place une vaste campagne de communication pour le recrutement de plus de 3 000 adjoints de sécurité (ADS) en France, dont la majorité des postes se situent en Île-de-France.
Pour appuyer cette campagne de communication, le DREC a multiplié des partenariats avec l'Éducation nationale, le conseil national des missions locales (organisation de journées-découverte des métiers de la Police nationale) ou encore les établissements publics d'insertion de la Défense (participation à la formation des candidats aux épreuves de recrutement). Le recrutement de ces ADS s'accompagne aussi d'une large campagne d'affichage dans les commissariats, les mairies, les gares SNCF de Paris et de banlieue, mais aussi la presse gratuite régionale ; il fait l'objet d'une présence renforcée sur la toile (site intranet de la DRCPN, www.blog-police-recrutement.com, www.jeunes.gouv.fr, parisjob.com, keljob.com).
La Police nationale se veut également très présente sur les différents salons et forums spécialisés (Salon de l'éducation, Semaine de l'orientation, Salons de l'étudiant de Paris et en province, forum "Paris Diversité Premier emploi", etc.) où plusieurs dizaines de milliers de flyers et de brochures, réalisés et édités par le DREC, sont largement diffusés. Enfin, une initiative innovante a été mise en place par l'envoi d'un courrier à tous les candidats de moins de 26 ans ayant échoué au concours de gardien de la paix organisé en 2010. Ce mailing a été étendu à tous les fonctionnaires du SGAP de Versailles et d'administration centrale qui se sont vu adresser un courrier joint à leur fiche de paye de février dernier.
La DRCPN ne se contente pas d'assurer le recrutement des ADS, elle accompagne également leur reconversion. Plusieurs partenariats ont été établis sur le plan national, complétés localement par les DIRF, qui nouent également des partenariats régionaux.
Sur le plan national, la DRCPN est engagée avec le groupe Kéolis. Un accord-cadre vise à faciliter l'insertion professionnelle des ADS au sein des métiers du transport public, coeur de l'activité de Kéolis. Il concerne l'ensemble des métiers de la filière du transport collectif : contrôleur des titres, agent de médiation, agent commercial, voire agent technique. Chaque année, près d'une centaine d'ADS expriment leur intérêt pour Kéolis. Au final, dix à quinze ADS sont recrutés chaque année, bénéficiant le plus souvent d'un CDI. Le partenariat fonctionne particulièrement bien au sein de certaines DIRF, en particulier dans la DIRF Nord, à Lille, grâce à l'aide du conseil régional, qui finance quelques permis D (permis de conduire transports en commun), à Lyon (DIRF Sud-Est) grâce à une collaboration étroite, ou encore dans l'Ouest (DIRF Ouest, à Rennes).
L'année 2011 devrait voir une hausse sensible de ces chiffres grâce au redémarrage de l'activité. En région parisienne, une campagne de reclassement est en cours au sein de diverses filiales du groupe, notamment vers des postes de contrôleurs et d'agents de médiation. De nombreux ADS ont déjà postulé sur ces emplois et disposent de nombreux atouts, Kéolis appréciant cette ressource humaine fiable et expérimentée. La reconversion des ADS ne se limite pas à ce partenariat, la sécurité privée constituant également l'un des tout premiers débouchés pour les ADS, au vu de leur parcours.
Globalement, depuis le début du dispositif, 43 309 ADS sont parvenus en fin de contrat. 30 523 ont trouvé un emploi, soit 70 %. 53 % d'entre eux ont intégré la Police nationale, dont 51 % en tant que gardiens de la paix, 7,5 % le secteur public hors Police nationale (police municipale, administration pénitentiaire, etc.) et 9,5 % le secteur privé.