Après la slow food, le slow tourisme, le slow management et la slow school, voici la slow conduite et son professeur.
Le mouvement « Slow life » est né d’une idée simple : ralentir en douceur pour mieux profiter de l’instant et prendre le temps de vivre une vie meilleure.
Si la « Slow attitude » gagne bien des terrains, c’est loin d’être le cas pour la conduite : 86 % (!) des conducteurs avouent insulter leurs congénères, 1/3 reconnaissent coller le véhicule devant eux sur l’autoroute et doubler par la droite, et 16% sont déjà sortis de leur véhicule pour aller s’expliquer avec un autre conducteur … Pas étonnant, dans ces conditions, que les Français, lorsqu’on les interroge sur leur rapport à la route, parlent d’ « un univers de jungle, de chacun pour soi, générateur de stress ».
Cet étrange phénomène qui transforme nombre de citoyens bienveillants et courtois en furies vociférantes dès que le moteur tourne, n’est pas seulement source de tension, mais aussi de risques d’accidents. Aussi, la Sécurité routière invite les Français à adopter la Slow conduite, pour vivre mieux et plus longtemps.
Comment ? En tendant un miroir un peu sarcastique aux auditeurs de la radio qui, pour nombre d’entre eux, sont en train de conduire, avec cette signature : « Sur la route, restons calmes, restons en vie ». Et en lançant une nouvelle icône, le Professeur Slow, un sage paresseux, dont la morale tient en une phrase : « La vie appartient à ceux qui lèvent le pied ».
Retrouver plus d'informations avec la 8è édition du Baromètre de la conduite responsable de Vinci / Ipsos, de février 2018
Lire l'étude qualitative de Kantar Public : Les Français et la route : vécu de la conflictualité et recherche d'apaisement