Bastia / OM : N. Vallaud-Belkacem et B Cazeneuve saisissent la ligue de football professionnel

10 août 2014

Violences en marge du match de football SC Bastia / OM Najat Vallaud-Belkacem et Bernard Cazeneuve saisissent  la ligue de football professionnel


En marge du match de football entre le SC Bastia et l’Olympique de Marseille, dans le cadre de la première journée du Championnat de ligue 1, les forces de police et de gendarmerie déployées pour assurer la sécurité de la manifestation ont été prises à partie par une centaine d’individus violents. Avant la rencontre, alors qu’elles protégeaient l’arrivée du bus des joueurs de l’OM, et après le match, alors qu’elles garantissaient la sécurité de la sortie des supporters marseillais, les forces de sécurité ont été la cible de jets de projectiles et d’engins explosifs agricoles provoquant des blessures et des contusions à 44 policiers et gendarmes.

Agissant avec professionnalisme et sang-froid, les forces de l’ordre ont gardé la maîtrise de la situation. Aucun blessé n’est à déplorer parmi les supporters du club marseillais.

Le comportement d’une minorité d’individus violents ne saurait remettre en cause les partenariats noués entre l’Etat et le mouvement sportif pour garantir le bon déroulement des matches.

Alors que la saison 2014-2015 débute à peine, Najat Vallaud-Belkacem, ministre des droits des femmes, de la ville, de la jeunesse et des sports, et Bernard Cazeneuve, ministre de l’intérieur demandent donc à la Ligue de football professionnel de se saisir des violences inadmissibles commises la nuit dernière et d’en tirer, à son niveau, toutes les conséquences. Ils convieront dans les tout prochains jours les responsables de la Ligue pour préciser les dispositifs préventifs mis en œuvre, par les pouvoirs publics et par les instances du football français.

Sans attendre, les investigations en cours permettront aux services de police d’identifier les fauteurs de troubles, de les présenter à la justice et de prendre à leur encontre les sanctions nécessaires, notamment sous la forme d’interdictions de stade.