Présenté devant l'Assemblée nationale par le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb depuis le 25 septembre, le projet de loi renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme a été adopté devant la chambre des députés le 3 octobre.
Le 1er novembre, cela fera 23 mois et demi que l’état d’urgence sera entré en vigueur.
En demandant en juin dernier à l'Assemblée Nationale une ultime prorogation de l'état d'urgence (renouvelé 6 fois), le Gouvernement avait annoncé qu'il proposerait une loi pour y mettre fin, une loi qui traduirait dans le droit commun un certain nombre de mesures destinées à renforcer la protection des Français contre le terrorisme.
Deux ans après les attentats de Paris, il s'agit de s'adapter à une menace qui a largement changé de nature, mais qui est toujours présente.
Depuis le début de l’année 2017, ce sont 20 attentats qui ont été fomentés, 4 ont abouti, 4 ont échoué et 12 ont été déjoués.
Si « proroger indéfiniment l’état d’urgence est exclu, il ne nous faut donc pas nous désarmer face à la menace » a rappelé le ministre d’État, ministre de l'Intérieur, indiquant que c'est ce que propose le projet de loi, qui correspond aux défis à relever et qui garantit toutes les libertés et même qui parfois les renforce.
En adaptant le droit commun, le projet de loi apporte une réponse durable à une menace devenue durable.
Parmi les principales mesures du texte on retrouve :
Lire le discours du ministre d’État, ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, lors de la présentation du texte devant l'Assemblée nationale, le 25 septembre 2017
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