Plusieurs troupes représentantes du ministère de l'Intérieur ont descendu, cette année encore, les Champs-Élysées pour le défilé du 14 juillet. Les forces de l'ordre ont également été mobilisées tout le long du parcours, afin que cet évènement national, suivi par de très nombreux spectateurs, soit sécurisé.
Près de 11 000 policiers et gendarmes ont été mobilisés pour assurer la sécurité des festivités des 13 et 14 juillet sur le ressort de la préfecture de police de Paris. A ces effectifs se sont ajoutés les personnels des dispositifs de secours de la brigade de sapeurs-pompiers de Paris et des associations agréées de sécurité civile. Des zones de protection et de sécurité (ZPS) ont été mises en place sur les Champs-Élysées et le Champs-de-Mars.
Cette année, le défilé était placé sous le thème "Opérationnels ensemble". Ce thème illustre la contribution partagée des armées et des forces de sécurité intérieure à assurer la sécurité des Français, dans un contexte de menace terroriste persistante sur le territoire.
Présenté par le général d’armée Pierre de Villiers, Chef d’état-major des armées (CEMA), le défilé était commandé par le général de corps d’armée Bruno Le Ray, Gouverneur militaire de Paris (GMP), officier général de la zone de défense et de sécurité en Île-de-France.
Le défilé a été précédé d’une animation mettant en scène 100 ans d’innovations technologiques depuis 1917 et la nécessaire préparation du futur.
Après le défilé des avions auquel ont participé des aéronefs américains, le défilé à pied a débuté par la mise à l’honneur d’un détachement interarmées américain, pour commémorer le centenaire de leur entrée dans la Grande Guerre, puis d’un détachement interarmées français de militaires engagés dans le cadre de l’opération Chammal.
Ont ensuite défilé les écoles militaires et celles du ministère de l’Intérieur, ainsi que des détachements des trois armées, du service de santé des armées, de la gendarmerie nationale, de la police nationale, des sapeurs-pompiers volontaires et professionnels, de la division des affaires pénales militaires, de la douane française et de l’administration pénitentiaire.
Le défilé des troupes à pied a traditionnellement été clôturé par la Légion étrangère qui défile sur un pas plus lent que les autres unités de l’armée française (88 pas/minute contre 120).
Le défilé des troupes à pied a été suivi du défilé des hélicoptères, des troupes motorisées, puis des troupes montées.
Le défilé du 14 Juillet a été clôturé par une animation musicale rassemblant les formations militaires des différentes armées et de la gendarmerie.
Devise : "Pour la Patrie, l'honneur et le droit"
Créée en 1901 et basée à Melun (Seine-et-Marne), l’EOGN assure la formation initiale et continue des officiers de la gendarmerie nationale aux fonctions opérationnelles et aux fonctions de soutien.
Les enseignements professionnels basés sur la pratique et la mise en situation sont complétés par la mise en place d’un campus numérique.
Mission
L'École des officiers de la gendarmerie nationale (EOGN) forme les cadres de la gendarmerie au commandement opérationnel d’unités élémentaires, et au soutien opérationnel. Elle prépare les officiers à l’exercice de leur premier commandement et les accompagne tout au long de leur carrière aux différents niveaux de responsabilité.
La formation militaire, tactique et professionnelle dispensée par des officiers ayant été en situation de responsabilité opérationnelle, est enrichie par la transmission du savoir- être qui amène les officiers à réfléchir au sens de leur engagement.
Effectif défilant : 104
Autorité défilant en tête : colonel Benoît Gautier, directeur de l’enseignement de l'EOGN.
Créée en 1983 et implantée à Tulle (Corrèze), l’EG de Tulle constitue l’une des cinq écoles de formation des sous-officiers de la gendarmerie nationale.
Depuis 1999, elle a formé près de 50 000 élèves gendarmes adjoints volontaires.
Mission
L’École de gendarmerie (EG) de Tulle a pour mission d’assurer la formation initiale des sous-officiers de gendarmerie et des Gendarmes adjoints volontaires (GAV).
La formation vise à transmettre aux futurs gendarmes les exigences de la condition militaire et à leur dispenser les connaissances professionnelles nécessaires à l'exercice d'un métier dédié à la protection des personnes et des biens.
À partir de septembre 2017, l’EG de Tulle comptera une compagnie supplémentaire. Une grande partie de ses effectifs sera formée à Valdemoro en Espagne, dans le cadre du partenariat entretenu avec l’école de la Guardia Civil.
Effectif défilant : 102
Autorité défilant en tête : colonel Stéphan Thevenet, commandant l’EG de Tulle.
Devise : "En tout temps, en avant"
Créés en 1978 et implantés à Nanterre (Hauts-de-Seine) pour le 1er Régiment d’infanterie (1er RI) et à Paris pour le 2e RI, ils sont chargés de la protection quotidienne des hauts lieux gouvernementaux. Cette mission mobilise chaque jour près de 900 gendarmes spécialement formés à la maîtrise des individus et à la défense rapprochée.
Mission
Les deux régiments d’infanterie de la garde républicaine assurent les services d’honneur au profit des plus hautes autorités de l’État ainsi que l'accueil des chefs d’État et de Gouvernement en visite officielle en France. Ils sont également chargés de la protection quotidienne des hauts lieux gouvernementaux.
Le 1er RI est le régiment « présidentiel », chargé des missions de sécurité liées au Palais de l’Élysée et à la Présidence de la République.
Le 2 e RI protège quant à lui la représentation nationale, le Premier ministre et les ministères régaliens.
En cas de menace particulière ou lors des visites d’État, les pelotons d'intervention, les équipes cynophiles et les tireurs de précision de la garde républicaine, qualifiés par le groupe d’intervention de la gendarmerie nationale, viennent renforcer le dispositif permanent de sécurité.
Effectif défilant : 118
Autorités défilant en tête : colonel Alain-Jérôme Dedeban, chef de corps du 1 er RI, et colonel Jean-Pierre Aussenac, chef de corps du 2 e RI.
Devise : "Protéger et servir"
Mission
Créée en 1976 et implantée à Paris, la Sous-direction de la sûreté (SDS) assure la protection et la surveillance des sites du ministère de l’Intérieur. Elle est également chargée de la mise en place des services d’honneur qui lui sont liés et assure la garde du drapeau de la police nationale.
Effectif défilant : 7
Autorité défilant en tête : contrôleur général Hugues Codaccioni, secrétaire général adjoint pour l'administration du ministère de l'Intérieur à Marseille.
Créée en 1941 et basée à Saint-Cyr-Mont-d'Ôr (Rhône), l’ENSP conçoit, dispense et promeut les formations initiales et continues à destination des commissaires et des officiers de police nationale.
Mission
L’École nationale supérieure de la police (ENSP) a pour vocation de concevoir, de dispenser et de promouvoir les formations initiales et continues au profit des commissaires et des officiers de la police nationale. Les futurs commissaires et futurs officiers, sont recrutés par concours externe ou par voie interne.
L’école forme également des élus locaux, des hauts fonctionnaires et des cadres des collectivités et entreprises impliquées dans le domaine de la sécurité intérieure. Elle propose enfin des formations pour les dirigeants d’entreprises de sécurité ou de recherche privée.
Dans le domaine de la coopération internationale, l’ENSP délivre une formation de haut niveau à destination de cadres supérieurs de police venus du monde entier et participe activement aux organes européens de formation.
Effectif défilant : 84
Autorité défilant en tête : commissaire divisionnaire Marianne Charret-Lassagne, chef de la division « investigation et police judiciaire » de l’ENSP.
Créée en 1993 et implantée à Roubaix (Nord), l’ENP de Roubaix fait partie des 9 écoles de la police nationale. En 2016, elle a assuré la formation initiale de 125 cadets de la République, 120 adjoints de sécurité et 443 gardiens de la paix, ainsi que la formation continue des 12 500 fonctionnaires de police affectés dans la zone Nord.
Mission
L’École nationale de police (ENP) de Roubaix participe à la formation initiale des élèves gardiens de la paix, des adjoints de sécurité et des cadets de la République en partenariat avec des lycées de Roubaix. Elle leur apporte les fondamentaux nécessaires à l’exercice de leur futur emploi, à travers des enseignements théoriques et pratiques.
Dans le cadre de la formation continue, l’école assure, avec un catalogue de 200 stages, le développement des compétences du personnel opérationnel et administratif de la police nationale. Elle reçoit les stagiaires préparant les examens qui permettent d’accéder aux grades supérieurs.
L’ENP de Roubaix délivre également une offre de conseil et d’analyse aux services, ainsi qu’un soutien logistique aux différentes directions opérationnelles de la police nationale. Dans le cadre des relations internationales, l’ENP de Roubaix entretient des partenariats d’échanges d’élèves et de formateurs avec différentes écoles de police en Belgique, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni.
Effectif défilant : 112
Autorité défilant en tête : commissaire Alice Gastellu- Etchegorry, directrice adjointe de l’ENP de Roubaix.
Devise : "Cultiver le passé, enfanter l’avenir, tel est notre présent"
Créée en 2004 et implantée à Aix-en-Provence (Bouches-du- Rhône), l'ENSOSP est en charge de la formation des 25 000 officiers sapeurs-pompiers de France, qu’ils soient professionnels ou volontaires. Elle en a formé près de 5 500 en 2016.
Mission
L'École nationale supérieure des officiers de sapeurs-pompiers (ENSOSP) assure la formation initiale et continue des officiers sapeurs-pompiers volontaires et professionnels, et du service de santé des armées.
Elle est en charge de l’organisation, en matière d’incendie et de secours, de formations destinées notamment aux élus, aux fonctionnaires, aux cadres des entreprises et aux experts français ou étrangers.
Tournée vers la recherche, l’ENSOSP développe un centre d’études et de recherches interdisciplinaires sur la sécurité civile et un pôle « action internationale » dans les domaines de l’incendie et du secours.
L'ENSOSP dispose d'une structure pédagogique unique au travers d'un simulateur à taille réelle, véritable ville de 23 hectares, mais aussi de simulateurs d'accidents chimique et radiologique, d’inondation ou de feu urbain.
Effectif défilant : 83
Autorité défilant en tête : contrôleur général Hervé Enard, directeur de l’ENSOSP.
Devise : "Courage et dévouement"
En 2016, les 247 000 sapeurs-pompiers professionnels et volontaires ont effectué plus de 4,4 millions d’interventions, soit une intervention toutes les 7 secondes, et ont pris en charge plus de 3,5 millions de victimes.
Les sapeurs-pompiers qui défilent sont issus de Services départementaux d’incendie et de secours (SDIS) de la zone de défense et de sécurité Est : Côte-d’Or, Doubs, Jura, Meurthe-et-Moselle, Moselle, Saône-et-Loire, Territoire de Belfort, et Yonne.
Mission
Les SDIS concourent à la protection et à la lutte contre les accidents, sinistres et catastrophes, à l’évaluation et à la prévention des risques technologiques ou naturels ainsi qu’au secours d’urgence.
Les sapeurs-pompiers sont chargés de la protection générale des populations en lien avec la sécurité intérieure et la défense civile, afin de prévenir et de lutter contre les incendies.
Les SDIS ont pour mission la prévention des risques de toute nature, l’information et l’alerte des populations. Ils assurent également la protection des personnes, des biens, et de l’environnement contre les accidents, les sinistres et les catastrophes par la préparation et la mise en œuvre de moyens appropriés.
Effectif défilant : 83
Autorité défilant en tête : colonel Jean Chauvin, directeur départemental du SDIS de Côte-d'Or.
Devise : "Sauver ou périr"
Créée en 1811 et implantée à Paris et les trois départements de la petite couronne (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne, la BSPP est le plus grand corps de sapeurs-pompiers d’Europe et le troisième dans le monde, après ceux de Tokyo et New-York, avec plus de 8 500 soldats du feu.
En 2016, la BSPP a effectué plus de 477 562 interventions, soit près de 1 310 par jour.
Mission
La Brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) est en charge de la prévention, de la protection et de la lutte contre les incendies. Elle concourt à la protection et à la lutte contre les accidents, sinistres et catastrophes, à l’évaluation et à la prévention des risques technologiques ou naturels, ainsi qu’au secours d’urgence dans sa zone de compétence. La couverture opérationnelle interdépartementale de la brigade est un cas unique en France.
Cette mission s’étend à plus de 200 types d’interventions différentes, ce qui fait aujourd’hui du sapeur-pompier de Paris un généraliste du secours. La BSPP est engagée en détachements permanents ou temporaires en France ou à l’étranger. Elle y assure en outre la protection des militaires français, la défense des infrastructures, ainsi que la formation des détachements.
La BSPP est équipée du robot d’extinction à distance et du ballon captif. Doté de caméras, ce dernier permet d’anticiper l’évolution d’un sinistre de grande ampleur et de faciliter le sauvetage des victimes. En 2016, la BSPP a également équipé ses véhicules de nouvelles trousses de secours et initié les sensibilisations aux « gestes qui sauvent ». Son groupe d’extraction spécialisé lui permet, en liaison avec les forces de sécurité, de porter secours en zone insécurisée.
Effectif défilant : 116
Autorité défilant en tête : colonel François-Pierre Metzinger, commandant le groupement formation instruction et de secours.
Cette année, le défilé des hélicoptères est composé de 29 appareils, dont 17 de l’Aviation légère de l’armée de terre (ALAT), 5 de l’armée de l’air, 3 de la marine nationale, 3 de la gendarmerie nationale et 1 de la sécurité civile.
Les forces aériennes de la gendarmerie nationale sont chargées de missions de sécurité publique sur l’ensemble du territoire national, en métropole et outre-mer. Pilotes, mécaniciens et opérateurs aérosurveillance remplissent des missions de sécurité publique, de police judiciaire et d’intervention à bord d’hélicoptères de type EC 135, EC 145 ou Écureuil.
Les équipages de la sécurité civile assurent, en priorité, des missions de secours d’urgence et de sauvetage 24h/24h. Plus de 10 000 personnes sont secourues chaque année en plaine, en mer et en montagne. Ses hélicoptères effectuent des transports sanitaires et participent à la lutte contre les feux de forêts en guidant notamment les bombardiers d’eau. Ils réalisent aussi, avec la police, des missions de reconnaissance, de prévention générale et d’assistance technique.
Les motocyclistes de la police nationale défilent aux côtés de ceux de la gendarmerie nationale.
Devise : "'Discipline, valeur, dévouement" pour la DCSP et "Servir" pour la DCCRS.
L'escadron est implanté à Paris, il a été créé en 1993 pour la direction centrale de la sécurité publique (DCSP), en 1944 pour la direction centrale des compagnies républicaines de sécurité(DCCRS) et en 2011 pour la direction régionale motocycliste (DRM) de la préfecture de police.
Les motocyclistes de la police nationale participent à la lutte contre l’accidentalité routière et contribuent à la régulation du trafic.
Mission
Les motocyclistes de la police nationale couvrent tout l’éventail des missions d’escorte, mais aussi le guidage et la sécurité des convois sensibles. Ils participent également à la régulation du trafic, ainsi qu’à la prévention des infractions aux règles de la circulation et à la lutte contre l’accidentalité routière définie comme objectif national.
Ces unités peuvent par ailleurs assurer des services particuliers comme les escortes d’ambulances et participent au dispositif de sécurité dans le cadre de sommets internationaux ou d’événements de grande ampleur.
Effectif défilant : 31 motos
Autorité défilant en tête : commandant de police Antoine Bompart, commandant l’unité motocycliste zonale CRS Sud-Est de Lyon.
Les motocyclistes du CNFSR défilent aux côtés de ceux de la police nationale.
L'escadron a été créé en 1952 et est implanté à Fontainebleau (Seine-et-Marne)
Les gendarmes motocyclistes assurent les missions de lutte contre l’insécurité routière et de contrôle des flux routiers.
Ils sont formés par le CNFSR qui reçoit chaque année entre 1 600 et 2 000 stagiaires.
Mission
Le Centre national de formation à la sécurité routière (CNFSR) a pour mission de sélectionner, former et perfectionner tous les motocyclistes de la gendarmerie nationale, tant dans le domaine technique du pilotage que dans celui des connaissances professionnelles propres au domaine de la sécurité routière et à la législation des transports.
L’expertise du centre est reconnue par les administrations publiques et certaines sociétés privées qui lui confient la formation de leurs fonctionnaires ou de leurs salariés. Le CNFSR entretient également des partenariats européens et internationaux qui se concrétisent par l’accueil de stagiaires ou l’envoi de formateurs à l’étranger.
Effectif défilant : 31 motos
Autorité défilant en tête : lieutenant-colonel David Debiais, commandant le CNFSR.
Devise : "Sauver ou périr"
Créée en 1811 et implantée à Paris et les trois départements de la petite couronne (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne, la BSPP est le plus grand corps de sapeurs-pompiers d’Europe et le troisième dans le monde, après ceux de Tokyo et New-York, avec plus de 8 500 soldats du feu.
En 2016, la BSPP a effectué plus de 477 562 interventions, soit près de 1 310 par jour.
Mission
La Brigade de sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) est en charge de la prévention, de la protection et de la lutte contre les incendies. Elle concourt à la protection et à la lutte contre les accidents, sinistres et catastrophes, à l’évaluation et à la prévention des risques technologiques ou naturels, ainsi qu’au secours d’urgence dans sa zone de compétence. La couverture opérationnelle interdépartementale de la brigade est un cas unique en France.
Cette mission s’étend à plus de 200 types d’interventions différentes, ce qui fait aujourd’hui du sapeur-pompier de Paris un généraliste du secours. La BSPP est engagée en détachements permanents ou temporaires en France ou à l’étranger. Elle y assure en outre la protection des militaires français, la défense des infrastructures, ainsi que la formation des détachements.
La BSPP est équipée du robot d’extinction à distance et du ballon captif. Doté de caméras, ce dernier permet d’anticiper l’évolution d’un sinistre de grande ampleur et de faciliter le sauvetage des victimes. En 2016, la BSPP a également équipé ses véhicules de nouvelles trousses de secours et initié les sensibilisations aux « gestes qui sauvent ». Son groupe d’extraction spécialisé lui permet, en liaison avec les forces de sécurité, de porter secours en zone insécurisée.
Effectif défilant : 21 véhicules
Autorité défilant en tête : général de brigade Philippe Boutinaud, commandant la BSPP.
Composition/articulation : VLRA du chef de détachement ; 2 motos et 2 véhicules Sapeurs- pompiers tout terrain (SPTT) ; 2 véhicules de liaison et 2 véhicules de secours et d’assistance aux victimes ; 4 véhicules de premiers secours ; 3 camions citernes ruraux et 1 fourgon mousse grande puissance ; 2 échelles pivotantes automatiques à nacelle et 2 bras élévateurs automatiques.
Créée en 1802 et implantée à Paris, le régiment de cavalerie de la garde républicaine assure des missions de sécurité publique pour la préfecture de police, ainsi que des services d’honneur à cheval.
Mission
La fanfare de cavalerie de la garde républicaine escorte à cheval le Président de la République et les hôtes étrangers en visite officielle en France. Elle a pour particularité d’être la seule au monde à jouer au trot enlevé tandis que le reste du régiment défile au trot assis.
La fanfare de cavalerie de la garde républicaine est également présente, à pied, dans la cour du Palais de l’Élysée à l’occasion des visites officielles.
Effectif défilant : 38
Autorité défilant en tête : capitaine Jacques Le Blay, trompette-major.
Créé en 1802 et implanté à Paris, le régiment de cavalerie de la garde républicaine réalise chaque année plus de 12 500 patrouilles et assure en moyenne 500 services d’honneur.
Mission
Le régiment de cavalerie de la garde républicaine assure des missions de sécurité publique générale et des services d’honneur à cheval au profit des instances gouvernementales et des hautes autorités de l'État.
En outre, il mène des missions de surveillance de zones difficiles d’accès ou de secteurs touristiques mais également de sécurité ou de services d’ordre lors des grands rassemblements. Régulièrement sollicité lors d’événements d’envergure comme le Sommet du G20 ou à l’occasion de rencontres sportives importantes comme l'Euro 2016, le régiment dispose d’un peloton en alerte permanente pouvant être déployé dans le cadre de missions délicates telles que la recherche de personnes disparues.
Effectif défilant : 203.
Autorité défilant en tête : colonel Philippe Delapierre, chef de corps du régiment de cavalerie de la garde républicaine.