Le ministère de l’Intérieur est partenaire de la 8e édition du FIC, forum international de la cybersécurité. Chargé d’assurer l’ordre public, le ministère ne limite pas son action au domaine matériel. La gendarmerie, la police et les services de renseignement investissent au quotidien la cybersphère pour lutter contre les menaces tournées vers les internautes.
L’action du ministère s’inscrit dans l‘évolution de la société où la part du numérique dans les services, les objets, et les métiers ne cesse de croître.
Enjeu national, cette transition numérique est porteuse d’innovation et de croissance, mais aussi de risques pour l’État, les acteurs économiques et les citoyens. La confiance et la sécurité dans le numérique appellent une réponse collective et coordonnée pour faire face à des pratiques criminelles, délictuelles ou déloyales.
Depuis les attentats de novembre 2015 et le déclenchement de l’état d’urgence, les services ont encore renforcé leur action sur le web. Sur le terrain, des policiers et des gendarmes spécialement formés traquent les auteurs d’infractions.
Parallèlement, des personnels interviennent de manière préventive auprès des enfants, des entreprises et des collectivités pour les aider à se protéger.
L’action du ministère de l’intérieur s’inscrit dans la stratégie nationale pour la sécurité du numérique , annoncée le 16 octobre 2015 par le Premier ministre. Cette stratégie nationale pour la sécurité du numérique est destinée à accompagner la transition numérique de la société française.
Le Premier Ministre a rappelé la détermination du Gouvernement à poursuivre l’effort pour faire face aux menaces issues du cyberespace et souligné que cette stratégie est "un bon équilibre entre prise en compte de la sécurité et dynamisme économique". La France développe ainsi un usage du cyberespace conforme à ses valeurs et qui protège la vie numérique de ses citoyens. Elle accroît sa lutte contre la cybercriminalité et l’assistance aux victimes d’actes de cyber malveillance.
Sous le pilotage du préfet chargé de la lutte contre les cybermenaces, la mise en œuvre du plan d’actions ministériel vise à atteindre les 3 objectifs stratégiques suivants :
Le ministère de l’intérieur s’attache à améliorer l’accueil des victimes de cyber malveillance, en s’impliquant dans la démarche interministérielle d’accompagnement de ces victimes, notamment les particuliers et les petites et moyennes entreprises, et en mobilisant les réseaux territoriaux de l’État ainsi que les acteurs privés.
L’analyse des données recueillies sur le terrain permettra en outre une meilleure perception de l’état réel de la menace et de mieux anticiper sur son évolution.
La filière des industries de sécurité est, par définition, un acteur majeur de la lutte contre les cybermenaces. Le ministère de l'intérieur soutient les nombreuses entreprises qui contribuent à la sécurité numérique et qui développent des solutions innovantes pour la France, mais aussi à la conquête des autres marchés.
Le groupe de contact permanent mis en place avec les grands acteurs de l’Internet après les attentats du début 2015 a démontré l’intérêt d’un travail commun approfondi, tant en termes opérationnels dans le domaine de l’application de la loi, que pour la sensibilisation du public ou la diffusion de messages pendant la crise. De nouveaux groupes de travail seront lancés dans différents secteurs concernés au premier chef par la fraude numérique et la cybercriminalité : banques, assurances et commerce électronique.
L’année 2015 a vu la mise en œuvre de la loi de programmation militaire du 18 décembre 2013 et de la loi du 13 novembre 2014, autorisant le blocage et le déréférencement de sites hébergeant des contenus illicites.
Les lois du 24 juillet 2015 relative au renseignement et celle du 20 novembre 2015 relative à l’état d’urgence complètent des dispositions visant à adapter notre droit à la lutte contre les cybermenaces. En outre, la dimension transfrontière des cybermenaces impose de définir les mécanismes d’entraide judiciaire les mieux adaptés à l’obtention de la preuve numérique de la part de nos partenaires étrangers, publics ou privés.
Ainsi, après la récente extension de la possibilité pour les enquêteurs d’intervenir sous pseudonyme aux fins d’identifier puis d’interpeller des criminels, l’adoption d’un nouveau critère de compétence territoriale devrait permettre à la Justice française de connaître des faits de cybermalveillance commis en dehors du territoire national, dès lors que la victime réside en France.
Le forum international de la cybersécurité est l'occasion idéale pour rencontrer les acteurs du ministère de l'Intérieur. Plus de 35 experts cyber du ministère seront en effet présents sur un même stand pour présenter leurs missions, répondre aux questions et conseiller des visiteurs.
Le stand est organisé en 4 pôles thématiques :
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avec la direction de la coopération internationale (DCI)
Le Forum International de la Cybersécurité s’inscrit dans une démarche de réflexions et d’échanges visant à promouvoir une vision européenne de la cybersécurité. Dans la continuité du marché unique numérique et du projet de règlement sur la protection des données personnelles, le FIC est l’évènement européen de référence réunissant tous les acteurs de la confiance numérique.
Le FIC 2015 a réunit 4 350 participants. 73 pays étaient représentés. Cette année, plus de 140 partenaires institutionnels ou industriels seront présents et des conférences et ateliers seront proposés aux participants durant les deux jours. Le programme complet est disponible sur www.forum-fic.com .