Mardi 23 avril 2013, un attentat a visé l'ambassade de France à Tripoli (Lybie), blessant deux gendarmes (dont un grièvement), et provoquant d'importants dégâts matériels.
Vers 7h00, à Tripoli, une voiture piégée a explosé à proximité de l'ambassade de France à Tripoli blessant deux gendarmes affectés à la sécurité des personnes et des bâtiments.
Un gradé, en faction au poste de sécurité de l'ambassade, est gravement blessé. Évacué d'urgence à l'hôpital de la ville, son pronostic vital n'est toutefois pas engagé. Tous les moyens sont mis en œuvre par la DGGN pour son rapatriement dès aujourd'hui en lien avec le service de santé des armées.
Un deuxième gradé, détaché en renfort à l'ambassade, est en état de choc.
Dans un communiqué de presse, le président de la République, monsieur François Hollande, a « condamné avec la plus grande fermeté l'attentat [...] qui a blessé deux gendarmes assurant la sécurité de notre emprise diplomatique », à qui il a exprimé « sa solidarité et ses vœux de prompt rétablissement ».
Le ministre de l'Intérieur, monsieur Manuel Valls, outre « son entier soutien à ces militaires », [...] « salue l'engagement des gendarmes et policiers qui, au quotidien, œuvrent pour garantir la sécurité de nos représentations diplomatiques et de leurs personnels à travers le monde ».
Le ministre des Affaires étrangères, monsieur Laurent Fabuis, doit se rendre à Tripoli dans la journée.
Le directeur général de la gendarmerie nationale, le général d'armée Denis Favier, adresse tout son soutien aux militaires blessés, ainsi qu'à leurs familles et leurs proches.