Lutte contre les trafics de stupéfiants : Brice Hortefeux revient à la gare SNCF et au commissariat de Saint-Denis pour saluer les résultats obtenus par les forces de l'ordre
Brice Hortefeux, ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales, a visité la gare de Saint-Denis jeudi 3 juin, pour constater l'évolution de la situation sur le terrain depuis son précédent déplacement, le 15 septembre 2009.
Le ministre a, tout d'abord, adressé un message d'extrême fermeté aux délinquants :
Tout n'est pas réglé, mais déjà, des résultats sont là. Grâce à la mobilisation de chacun, du commissariat local qui s'attaque aux dealers de rue à la brigade des stupéfiants qui chasse les gros trafiquants, nous remportons chaque jour des batailles sur le terrain. Il faut que les voyous le sachent : les trafics, ça ne paye plus ! Nous les frappons au portefeuille, nous saisissons leur drogue, mais aussi tout ce qu'elle leur apporte. Que les choses soient claires : la puissance publique finit par l'emporter. L'insécurité, ce sont désormais les trafiquants qui la subissent !
Félicitant les services de police et de gendarmerie engagés dans la lutte contre les trafics de stupéfiants, Brice Hortefeux a souligné les réels succès enregistrés en la matière, en citant notamment l'interpellation le 31 mai dernier de 20 personnes impliquées dans un trafic de crack, la saisie de 74 cailloux de drogue et la saisie et mise sous scellé de trois véhicules. Il est également revenu sur les 546 halls d'immeubles contrôlés dans le département de Seine Saint-Denis et les 597 personnes interpellées pour trafic de stupéfiants depuis le 20 avril dernier.
Enfin, le ministre a insisté sur le rôle du "plan stups" mis en œuvre par la police d'agglomération, dans l'obtention des bons résultats sur l'ensemble de Paris et de la petite couronne. Dans le cadre de ce plan, plus de 1 000 affaires ont en effet été réalisées à Paris et dans l
es trois départements de la petite couronne depuis le 1er janvier, conduisant à l'interpellation de plus de 2 000 personnes et la saisie de plus de 3 millions d'euros en liquide.