Mardi 4 mai 2010, Brice Hortefeux, ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales, s'est rendu au Stade de France, en Seine-Saint-Denis, puis à la Tour Eiffel à Paris, pour suivre le bon déroulement de l'exercice multi-attentats "Omega 2010" organisé par la Préfecture de Police.
A cette occasion, le ministre est revenu sur la tentative d’attentat déjouée à New York dimanche 2 mai, y voyant la preuve que "le combat contre le terrorisme doit être permanent" et que "nos intérêts, nos ressortissants mais aussi notre territoire national restent des cibles".
Après avoir souligné que "la surveillance, la prévention et la répression" constituent les principaux axes de la lutte contre le terrorisme, Brice Hortefeux a rappelé que "le plan Vigipirate est plus que jamais en vigueur, au niveau rouge". Il a également mis en avant la mobilisation quotidienne de 3 400 policiers et 980 militaires contre la menace terroriste, en précisant que "sur les premiers mois de 2010, 19 interpellations ont déjà été comptabilisées" et que le 27 avril, la section antiterroriste de Marseille a interpellé 5 islamistes radicaux, dont "4 ont été déférés et mis en examen pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste".
Brice Hortefeux est, ensuite, revenu sur le volet prévention de la lutte anti-terroriste. Indiquant que "la France teste régulièrement ses capacités de réaction à la perpétration d’un ou plusieurs attentats, comme aujourd’hui, au Stade de France, à la Tour Eiffel et au centre commercial de Carré Sénart de Melun avec l’exercice Omega 2010", le ministre a rappelé les deux objectifs de cet exercice : "accroître l’efficacité opérationnelle des premiers secours" et "améliorer notre capacité à faire face à trois attentats conventionnels quasi-simultanés".
Il a également salué l’action du préfet de police et des forces de l’ordre placées sous son commandement et a souligné "l’apport déterminant de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris lors de l’exercice".
Enfin, Brice Hortefeux a indiqué qu’il ne s’était pas déplacé sur le site du Stade de France par hasard. Rappelant que l’UEFA désignera, le 28 mai prochain, le pays hôte de l’Euro 2016 et soulignant que "la sécurité constituera un critère déterminant au moment du choix final", le ministre tenait à envoyer aux instances européennes du football "un signal de confiance".
Insistant sur la grande expérience de l’État français en matière de lutte anti-terroriste comme de sécurisation des grands événements sportifs, le ministre a déclaré :
Nous l’avons déjà fait avec succès lors de la Coupe du monde de football en 1998, lors des Mondiaux d’athlétisme en 2003 et, plus récemment, lors du Mondial de rugby en 2007. Et j’en suis convaincu : nous le referons encore en 2016
si nous sommes choisis pour organiser la 15e édition du championnat d’Europe des Nations de football.