A la veille du weekend prolongé du 11 Novembre, Brice Hortefeux s'est rendu, mercredi 10 novembre 2010, à la gare Montparnasse pour dire aux Français que tout est fait pour les protéger contre la menace terroriste et faire un point de situation sur le dispositif de sécurité.
Pour le ministre, l'enlèvement de 7 personnes dont 2 Français sur une plateforme pétrolière au large du Nigéria lundi 8 novembre et l'interpellation de 5 djihadistes présumés à l'aéroport de Roissy mardi 9 novembre, sont l'illustration de la réalité de la menace terroriste en France.
Brice Hortefeux a indiqué que les 5 individus en question, dont une femme, appartenaient sûrement à la mouvance islamiste radicale. Il apparait de plus que certains d'entre eux étaient prêts à mourir dans le cadre de leur action fanatique.
L'un d'entre eux aurait été impliqué dans un projet d'assassinat du recteur de la Grande mosquée de Paris, Dalil Boubakeur et au moins l'un d'entre eux avait fait un passage en Afghanistan et était incontestablement très familier de sites djihadistes sur internet tandis que d'autres projetaient de se rendre au Pakistan
a précisé le ministre.
Le démantèlement de cette cellule montre combien les services de renseignements comme les forces de sécurité sont totalement mobilisés et que la vigilance est totale et permanente.
Pour cela, la DCRI travaille très étroitement avec ses partenaires étrangers en échangeant des renseignements, en anticipant les menaces et en coordonnant ses réponses.
Sur le territoire, le ministre de l'intérieur a personnellement veillé à mettre en œuvre toutes les mesures opérationnelles nécessaires pour prévenir et répondre à la menace :
Brice Hortefeux est, ensuite, revenu plus particulièrement sur le dispositif mis en place à la gare Montparnasse où 13 militaires de l'armée de terre et une brigade de gendarmes mobiles renforcent le travail quotidien des quatre patrouilles de police et des 2 patrouilles de la surveillance générale de la SCNF. En cas d'alerte, 50 policiers sont immédiatement déployés en renfort. Le ministre a indiqué qu'un tel dispositif est en place dans chacune des gares de la capitale, comme dans tout lieu particulièrement sensible de notre territoire.