Brice Hortefeux de retour à Villepinte pour faire un point sur la sécurité à Tremblay-en-France et dans les transports

13 avril 2010

Après ses déplacements des jeudi 1er et vendredi 2 avril, Brice Hortefeux a tenu à retourner, mardi 13 avril, au commissariat de Villepinte afin de faire le point sur la sécurité à Tremblay-en-France et également pour rencontrer les conducteurs de bus du dépôt de Villepinte comme il l'avait promis.


Le ministre s'est, tout d'abord, entretenu avec les policiers du démantèlement, le 29 mars dernier, d'un important réseau de trafics de stupéfiants, et des suites que cela a occasionnées, à savoir l'attaque de deux bus, l'un incendié et l'autre caillassé, par une bande de "voyous encagoulés" .

Voyant dans ces actes la preuve que les succès engrangés dans la lutte contre les narcotrafics dérangent, Brice Hortefeux a souhaité adresser un message très clair aux délinquants :

"

Nous ne nous laisserons pas intimider par des voyous qui ne font pas la différence entre le bien et le mal, qui se lèvent à midi et qui croient être propriétaire de territoires et pouvoir y faire leurs trafics en toute impunité. Tremblay-en-France appartient aux honnêtes gens, et non pas aux trafiquants.

"

Le ministre a annoncé que les forces de police ne relâcheront pas la pression et les opérations  "coup de point" se poursuivront pour mettre un terme "au business facile des petites crapules".

Le ministre a, ensuite, fait un point avec les conducteurs de bus du dépôt de Villepinte sur le dispositif mis en place depuis le 2 avril 2010 pour soutenir les conducteurs et rassurer les voyageurs. Tout en rappelant qu'il dévoilerait cette semaine un plan de sécurisation des transports en commun, Brice Hortefeux a insisté sur le sens profond de cette expression :

"

les trains, bus, tramways, métros sont des espaces de vie en commun ; ils ne seront jamais le "territoire" de bandes à qui la violence tient lieu de mode de vie ou de loisir,  avant de conclure : devoir baisser les yeux, se faire insulter ou être victime d'une agression : ce sont des faits qui doivent disparaitre !

"