Brice Hortefeux participe aux Etats généraux de la sécurité à l'école

8 avril 2010

Jeudi 8 avril 2010, Brice Hortefeux, ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales, s'est exprimé à l'occasion de la clôture des Etats généraux de la sécurité à l'école réunis les 7 et 8 avril, sur l'initiative du ministre de l'éducation nationale, Luc Chatel.


© Philippe DEVERNAY - Ministère de l'Education nationale

Le ministre est revenu tout d'abord sur la nécessaire qualification des violences scolaires, afin de "disposer d'un réel outil de pilotage permettant d'orienter l'action en fonction de la réalité des situations et de leur évolution".
Il a souligné que le terme de "violences, au pluriel, offre un spectre très large qui peut aller du simple manque de respect, que l'on qualifie communément d'incivilité, au meurtre" ; et a également évoqué "les violences cachées et silencieuses qui engendrent des souffrances tout aussi dévastatrices qu'une agression physique".

Brice Hortefeux est ensuite revenu sur les initiatives prises en étroite collaboration avec le ministère de l'Education nationale.
Il a rappelé que "police et gendarmerie sont engagées dans une action globale qui est menée au travers d'un partenariat noué, depuis plusieurs années, avec l'éducation nationale", avec pour objectif de "faire baisser la délinquance tant aux abords des établissements scolaires".

Enfin, le ministre a annoncé les mesures engagées et celles qu'il souhaite rapidement développer :

  • Il a indiqué que "les abords des établissements scolaires constituent l'une des premières priorités du plan de lutte contre les stupéfiants" ;
  • Il a rappelé la loi anti-bandes du 2 mars 2010 renforçant la lutte contre les violences de groupes et la protection des personnes chargées d'une mission de service public, qui prévoit notamment "une aggravation des sanctions pour les auteurs d'atteintes volontaires aux membres du corps enseignant ou du personnel de soutien".
  • Il a proposé que les formations dispensées aux personnels dirigeants et d'encadrement par la police et la gendarmerie soient systématisées, avant leur prise de fonctions, pour les sensibiliser aux problématiques de sécurité et à la gestion de crises.