Brice Hortefeux était l'invité de Jean-Michel Aphatie sur RTL

27 mai 2010

Jeudi 27 mai 2010, Brice Hortefeux, ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales, était l'invité de Jean-Michel Aphatie sur RTL.


Brice Hortefeux était l'invité de Jean-Michel APHATIE sur RTL

Le ministre est tout d'abord revenu sur le rôle et les moyens de protection des polices municipales. Précisant que les policiers municipaux jouent un rôle de sécurité au quotidien, aux côtés de la police nationale et de la gendarmerie, Brice Hortefeux a rappelé que 3 500 communes sont actuellement dotées d'une police municipale et que la moitié d'entre elles sont armées. Il a annoncé que, depuis ce matin, un décret autorise les polices municipales à s'équiper de pistolets à impulsion électrique.

Le ministre a ensuite répondu aux questions relatives à l'enquête sur le meurtre de la jeune policière municipale, Aurélie Fouquet, au cours de la fusillade de Villiers-sur-Marne, le 20 mai dernier. Brice Hortefeux a annoncé l'emprisonnement d'un individu, l'identification d'un multirécidiviste grâce aux fichiers ADN. Il a également précisé qu'une troisième personne était en passe d'être identifiée et qu'elle serait punie. Le ministre de l'intérieur a affirmé que les éléments de l'enquête montrent que six à sept personnes étaient présentes sur les lieux du crime et qu'elles possédaient des moyens extrêmement importants pouvant permettre, soit l'attaque d'un fourgon blindé, soit l'attaque d'un établissement bancaire. Au passage, Brice Hortefeux a souligné que, sur les quinze dernières années, le nombre de meurtres a diminué de près de 50% et que, dans 93% des cas, les meurtriers sont arrêtés.

Enfin, Brice Hortefeux s'est arrêté sur la question des effectifs des forces de sécurité. Il a insisté sur l'affectation de 500 policiers supplémentaires et d'une centaine d'adjoints de sécurité au département de la Seine-Saint-Denis. Il a mis l'accent sur les bons résultats obtenus en matière de saisies de drogue ; rappelant que sur les premiers mois de l'année, 1 000 affaires ont été traitées et 2 120 personnes interpellées sur l'agglomération parisienne.