Entre 2018 et 2020, des épisodes de sécheresses ont favorisé le développement d’insectes ravageurs, dont le scolyte, dans les forêts des régions Grand Est et Bourgogne-Franche-Comté et des trois départements de l’Ain et des deux Savoie. Les communes forestières ont été contraintes à des coupes sanitaires ou des révisions de gestion de leurs forêts dans le contexte de fortes perturbations du marché du bois.
Ces 7 000 communes perçoivent près de 80% des recettes des forêts communales françaises et représentent 56% de la forêt communale métropolitaine et l’essentiel de la production de sapin-épicéa, avec un enjeu économique et écologique majeur pour les régions concernées et à l’échelle nationale.
Le rapport recommande que soit créée une aide au fonctionnement des communes forestières et prolongées les dispositions du plan de relance. Des expérimentations pourraient être menées pour diversifier les sources de financement des investissements des communes forestières, parallèlement à l’adaptation plus fréquente des plans de gestion de la forêt réalisés par l’ONF et à des échanges entre les acteurs sur les scénarios envisageables.