En France, plus de 198 000 hommes et femmes vivent un engagement quotidien au service des autres, en parallèle de leur activité professionnelle ou de leurs études en devenant sapeur-pompier volontaire. Représentant 79 % des effectifs de sapeurs-pompiers, ils constituent le socle de notre modèle de Sécurité civile en proposant un service public de proximité.
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Les sapeurs-pompiers volontaires sont engagés sur les mêmes missions que les sapeurs-pompiers professionnels. Secours à personne, lutte contre les incendies, accidents de la circulation, protection de l’environnement… les missions sont multiples et variées, avec toujours le même objectif : protéger les populations.
Les sapeurs-pompiers volontaires s’engagent au sein d’un centre de secours proche de chez eux ou de leur lieu de travail. Ils effectuent des gardes et des astreintes en fonction de leurs disponibilités professionnelles et de leur vie de famille. Des conventions peuvent être mises en place avec les employeurs pour faciliter la mise en œuvre des gardes et des astreintes.
L’indemnisation des activités des sapeurs-pompiers volontaires s’effectue par la perception d’indemnités horaires. Ces indemnités ne sont soumises à aucun impôt, ni prélèvement social et sont revalorisées chaque année.
Au 1er juillet 2020, le taux de l’indemnité horaire de base allouée aux sapeurs-pompiers volontaires est fixée de la manière suivante :
Pour devenir sapeur-pompier volontaire, plusieurs conditions sont requises :
L’engagement est subordonné à des conditions d’aptitude physique et médicale définies par l’arrêté du 6 mai 2000 fixant les conditions d’aptitude médicale des sapeurs-pompiers professionnels et volontaires et les conditions d’exercice de la médecine professionnelle et préventive au sein des services départementaux d’incendie et de secours (SDIS) et correspondant aux missions effectivement confiées aux sapeurs-pompiers volontaires.
Il est précédé d’un examen médical pratiqué par un médecin de sapeur-pompier désigné par le médecin chef du SDIS ainsi que d’un examen d’aptitude physique organisé par ce service.
Le maintien et le renouvellement de l’engagement sont soumis à la vérification, selon les modalités définies par l’arrêté précité, des conditions d’aptitude physique et médicale de l’intéressé correspondant aux missions qui lui sont confiées.
Les sapeurs-pompiers volontaires sont engagés pour une période de 5 ans tacitement reconduite. Ce premier engagement comprend une période probatoire, permettant l’acquisition de la formation initiale, qui ne peut être inférieure à un an, ni supérieure à 3 ans.
L’autorité de gestion peut résilier d’office l’engagement du sapeur-pompier volontaire en cas d’insuffisance dans l’aptitude ou la manière de servir de l’intéressé durant l’accomplissement de sa période probatoire.
L’engagement du sapeur-pompier volontaire prend fin de plein droit lorsque l’intéressé atteint l’âge de 60 ans. Toutefois, le sapeur-pompier volontaire peut demander, sous réserve de son aptitude médicale, à bénéficier d’un maintien en activité jusqu’à l’âge de 65 ans. Cette limite d’âge est fixée à :
La formation dont bénéficie tout sapeur-pompier volontaire comprend :
Le contenu et les modalités d’organisation de la formation sont fixés par l’arrêté du 22 août 2019 relatif aux formations des sapeurs-pompiers professionnels et volontaires.
Je souhaitais participer à la vie citoyenne, venir en aide à la population et surtout travailler en équipe.
En septembre 1994, j’ai pris contact avec le chef de centre de Buzançais, dans le département de l’Indre (36). Après un entretien, il a créé mon dossier de recrutement.
À l’époque, les modalités étaient simplifiées et accessibles, seulement un entretien et une visite médicale faite par un médecin sapeur-pompier. En 1994, il s’agissait d’une organisation communale, puisque l’organisation des SDIS n’était pas départementalisée.
En mai 1995, j’ai donc été incorporé en tant que sapeur-pompier volontaire dans l’Indre (36).
En 2008, j’ai eu l’occasion d’intégrer une des spécialités de sapeurs-pompiers et j’ai rejoint les équipes du GRIMP (groupe d’intervention en milieu périlleux). Une spécialité qui me tient à cœur et qui demande une grande technicité.
Maraîcher depuis de nombreuses années, j’ai pu adapter mon métier en organisant mes plannings de garde afin de garder un engagement presque constant. Je peux également bénéficier du soutien précieux de mon épouse.
J’aime faire partie d’une équipe et réussir une mission, avec nos différences mais tout en utilisant les points forts de chacun. Une vraie qualité pour notre engagement. J’ai été confronté à de nombreuses interventions, certaines marquent plus que d’autres : engagé pour un accident sur la voie publique sur une route nationale, nous n’avons pas trouvé de suite le véhicule. La voiture était encastrée dans un arbre à environ 6 mètres de haut ! Alors que nous étions en train de chercher une solution pour accéder à la voiture, elle s’est mise à glisser le long du tronc pour rejoindre le sol en douceur. La victime, une femme, blessée légèrement a été sauvée. Nous avons finalement compris que la voiture avait percuté la glissière de sécurité, qui a servi de tremplin et projeté le véhicule en hauteur.
Je souhaite continuer et garder le même plaisir de venir en aide et de porter secours à la population, avec nos équipes, mes camarades sapeurs-pompiers volontaires et professionnels.
Dans mon esprit, depuis très longtemps, je voulais participer à la vie citoyenne, venir en aide à la population. Un engagement non anodin que j’ai souhaité prendre à mes 25 ans. Un âge où je me suis sentie prête à rejoindre un environnement comme celui-ci.
Avant tout, je voulais m’installer dans une ville, proche d’une caserne qui avait besoin de recruter des sapeurs-pompiers-volontaires. J’ai contacté le chef de centre de Pontivy, dans le département du Morbihan (56). Les tests d’entrée ont été relativement accessibles, car j’étais très motivée ! J’ai pu être recrutée en octobre dernier 2019, au centre de secours de Pontivy.
Je suis technicienne d’étude chez Garczynski Traploir, une société spécialisée dans les travaux d'installation électrique. Mon entreprise est conventionnée avec le SDIS du Morbihan et j’ai la chance d’avoir des horaires qui me permettent de planifier des gardes et de me rendre disponible.
L’entreprise prend en compte mon engagement au quotidien et le facilite pour une meilleure organisation à la fois professionnelle et personnelle. Actuellement sans enfant, je reste très diposnible. Pour autant, je pense qu’il est tout à fait compatible d’être parent et sapeur-pompier volontaire, la clé est l’organisation !
J’ai un besoin d’aider les autres. Je me sens utile et j’ai le moyen de pouvoir être au plus proche des gens dans leur quotidien, dans les aléas de la vie, dans les moments tristes ou plus joyeux. Mon uniforme fait partie de moi, de ma vie et il représente à la fois mon engagement pour moi, mais aussi pour les autres.
À ce jour, je ne connais pas mon futur, mais j’envisage de passer un concours. Je reconnais que je prends mon temps car je préfère avant tout construire ma carrière et me faire mon expérience en tant que sapeur-pompier volontaire.
Habitant dans une commune rurale, un ami de mes parents qui est sapeur-pompier a réussi à me convaincre de découvrir l’environnement, je me suis engagé dès mes 18 ans. J’avais envie de me sentir utile aux autres et de venir en aide à la population.
J’ai eu un entretien avec le chef de centre et mon recrutement s’est déroulé avec visite médicale d’aptitude puis une formation secouriste, une formation incendie et une formation de culture administrative sur les sapeurs-pompiers.
À l’époque à laquelle j’ai intégré les sapeurs-pompiers, le sport n’était pas un critère de recrutement, mais il était tout de même important d’avoir une bonne condition physique.
Je suis agriculteur depuis mes 20 ans, mon métier est dépendant du temps, de la météo et des saisons. Mon implication chez les sapeurs-pompiers peut être variée et irrégulière mais j’arrive à répondre à mes engagements grâce à une certaine organisation et une anticipation sur mes plannings pour mes gardes. Les astreintes du week-end peuvent s’organiser grâce à mes associés à la ferme. J’ai la chance de pouvoir compter sur mon épouse qui est une femme et une maman formidable, qui m’aide et me laisse le temps de pouvoir tenir mes engagements.
Personnellement, il est important d’avoir des formations intéressantes ; de pouvoir apprendre et entretenir des bases, comme le secourisme et aussi d’obtenir des aptitudes techniques, comme le permis poids lourds.
En revanche, pour des raisons personnelles et de compatibilités professionnelles, j’ai choisi de ne pas avancer dans les grades.
Le fait de se retrouver entre collègues sapeurs-pompiers, c’est aussi une occasion de pouvoir échanger sur nos missions mais aussi sur d’autres domaines comme celui de nos métiers et de nos vies.
Tant que l’implication des sapeurs-pompiers ne sera pas plus contraignante, je souhaite continuer mon engagement le plus longtemps possible.
Tout d’abord pour aider les autres, puis de par mon métier, j’avais du temps libre. J’ai donc souhaité en consacrer une partie à porter secours à ceux qui en avaient besoin au sein d’un service reconnu pour la qualité de ses actions auprès de la population.
Je suis d’un naturel empathique, dévoué et j’aime le travail en équipe. Je pense que c’est pour cela que je me suis engagé dans le corps des sapeurs-pompiers, qui rassemble les valeurs de cohésion et de solidarité qui me tiennent à cœur.
Mon recrutement s’est bien passé, sans aucune difficulté. Mon métier demande une bonne condition physique, cela m’a aidé à passer facilement les tests de sapeurs-pompiers. La formation a été passionnante avec des formateurs dynamiques et elle m’a permis d’apprendre concrètement les compétences nécessaires du sapeur-pompier volontaire.
La coupe des cannes à sucre a lieu le 2e semestre de l’année, ce qui me permet d’être très disponible de janvier à juin et de prendre beaucoup de gardes à ce moment-là. Pendant la coupe des cannes, j’essaie quand même d’avoir à minima une activité de sapeur-pompier pour apporter ma contribution aux secours et maintenir mes compétences opérationnelles.
Pour ma vie familiale, nous essayons de gérer entre le planning de ma femme qui est infirmière et les disponibilités des grands-parents pour la garde des enfants. Ce n’est pas toujours évident, mais nous avons réussi à trouver un rythme qui nous satisfait.
J’ai beaucoup de plaisir et je suis fier de pouvoir porter secours à des gens en détresse. Cela m’apporte aussi une meilleure estime de moi, car c’est très valorisant d’aider les autres. J’ai aussi appris à mieux gérer mon stress et je m’oblige à maintenir ma condition physique. J’ai découvert la famille des sapeurs-pompiers et j’y partage des moments de joie, de solidarité et d’entraide dans les moments difficiles.
J’espère faire partie encore très longtemps de cette famille et y évoluer en termes de responsabilités en passant la formation de chef d’agrès. À l’avenir, j’aimerais passer le concours de sapeur-pompier professionnel.
En France, plus de 198 000 hommes et femmes vivent un engagement quotidien au service des autres, en parallèle de leur activité professionnelle ou de leurs études en devenant sapeur-pompier volontaire. Représentant 79 % des effectifs de sapeurs-pompiers, ils constituent le socle de notre modèle de Sécurité civile en proposant un service public de proximité.