Près de 1 380 victimes de crimes ou délits « anti-LGBT(1) » ont été enregistrées en 2018 par les services de police et de gendarmerie nationales de France métropolitaine. Dans trois cas sur quatre, la victime est un homme (75 %).
Entre 2017 et 2018, le nombre de victimes d’actes criminels ou délictuels anti-LGBT enregistrés a progressé de 33 %. La part des hommes est stable (73 % en 2017).
(1) Lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres.
Cette étude porte sur les personnes physiques victimes de crimes ou de délits (donc hors contraventions) enregistrés par les forces de police et de gendarmerie nationales commis en raison de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre, réelle ou supposée, des victimes.