Selon l’enquête Cadre de vie et sécurité, sur la période 2013-2018, en France métropolitaine, parmi les victimes de vols (ou tentatives de vol) sans violence, ni menace, 21 % ont déclaré que le vol a eu lieu dans les transports en commun. C’est l’atteinte la plus fréquemment mentionnée dans les transports en commun devant les vols (ou tentatives de vol) avec violences ou menaces (15 % des victimes). Les autres atteintes - violences physiques, menaces ou injures - sont beaucoup moins fréquentes dans les transports en commun (de 3 % à 6 % des victimes).
La part des victimes déclarant un vol dans les transports en commun a augmenté de 8 points pour les vols sans violence, ni menace et de 6 points pour les vols avec violences ou menaces par rapport à la période 2008-2012.
Pour les autres atteintes, la part des victimes déclarant que l’atteinte a eu lieu dans les transports en commun est restée stable entre les deux périodes.
Les victimes de vols dans les transports en commun ne déposent pas plus souvent plainte que les victimes dans l’ensemble des autres lieux (respectivement 31 % contre 35 % sur la période 2013-2018). Quant aux victimes de violences verbales dans les transports en commun, elles ne déposent quasiment jamais plainte.
Les vols et les violences verbales dans les transports en commun se déroulent majoritairement un jour ouvré et en journée (plutôt que le samedi ou le dimanche, y compris jour férié et la nuit). Le téléphone portable est l’objet volé le plus souvent cité par les victimes de vols dans les transports en commun (42 % sur la période 2013-2018).
Que ce soit pour les vols ou les violences verbales, entre 2013 et 2018, en Île-de-France, les atteintes dans les transports en commun se déroulent plus souvent dans le métro que dans le réseau de surface ou ferroviaire.
La majorité des victimes de ces atteintes sont des femmes (respectivement 57 % pour les vols et 67 % pour les violences verbales). Les victimes sont aussi plus souvent âgées de moins de 30 ans qu’ailleurs. Par ailleurs, les personnes appartenant aux 25 % des ménages les plus aisés sont surreprésentées parmi les victimes de vols ou de violences verbales dans les transports en commun par rapport aux autres lieux.
La majorité des victimes de vols ou de violences verbales déclarent que l’auteur était seul et qu’il s’agissait essentiellement d’un homme. Enfin, la quasi-totalité des victimes dans les transports en commun déclarent ne pas connaitre, même de vue, le ou les auteurs du vol ou des violences verbales. D’ailleurs, près d’un tiers des victimes de vols indiquent ne pas avoir vu le ou les auteurs.
IA59_Victimation dans les transports en commun