2.7 Délinquance enregistrée en 2019 : à l’exception des cambriolages et des vols non violents, davantage d’infractions commises dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville
De la même manière que pour les lieux de résidence des personnes mises en cause par la police et gendarmerie nationales, le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI) – en partenariat avec l’Insee géolocalise les adresses de commission des infractions enregistrées par les forces de sécurité.
Cette source permet notamment d’étudier la délinquance enregistrée dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) (hors Mayotte, hors collectivités d’outre-mer), ici pour l’année 2019.
2.8 Le nombre de personnes mises en cause par habitant pour des crimes ou des délits enregistrés par les services de sécurité est nettement plus élevé dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville
Dans le cadre des travaux sur la délinquance enregistrée, le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI) – en partenariat avec l’Insee – géolocalise (encadré 1) les lieux de résidence des personnes mises en cause (encadré 2) pour des crimes ou des délits enregistrés par la police et la gendarmerie nationales. L’analyse de ces données, qui recouvre l’ensemble de la France à l’exception de Mayotte et des collectivités d’outre-mer, permet notamment de mesurer le ratio – dans une population donnée de personnes mises en cause par les forces de sécurité selon leur lieu de résidence. Elle complète ainsi les travaux existants sur la délinquance dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV), qui montrent à la fois une plus forte victimation des habitants de QPV et un sentiment d’insécurité plus prégnant dans ces quartiers.