L’intensité de la délinquance enregistrée, mesurée, pour un type de délit donné, comme le nombre de faits constatés par les forces de sécurité pour 1000 habitants, est plus élevée en 2015 dans les communes abritant au moins un quartier prioritaire de la politique de la ville que sur l’ensemble du territoire et que dans l’ensemble des unités urbaines de plus de 10 000 habitants.
L’écart est le plus fort pour les actes de violence envers les personnes : les vols violents sans arme, les vols avec armes et les coups et blessures volontaires sur personnes de 15 ans ou plus. Il est plus modéré pour les vols dans ou sur véhicules, les vols sans violence contre des personnes, les vols de véhicules motorisés ; il est très faible pour les cambriolages de logement.
Au sein des communes comprenant au moins un quartier prioritaire, les infractions ne se concentrent pas toujours dans les quartiers prioritaires mais touchent aussi les autres quartiers.
Pour les cambriolages de logement, le taux de délinquance enregistrée est moins élevé dans les quartiers prioritaires que dans l’ensemble des communes environnantes. Il semble en être de même, à un degré moindre, pour les vols dans et sur véhicules.
En revanche, pour les coups et blessures volontaires sur personnes de 15 ans ou plus, le taux de délinquance apparait plus élevé dans les quartiers ciblés de la politique de la ville.
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