Avertissements :
- Suite à un problème dans la remontée de l'information dans les données de la gendarmerie de l'année 2023 pour une infraction spécifique, le nombre de destructions et dégradations volontaires précédemment publiées dans les notes de conjoncture du SSMSI était sous-estimé. La série a donc été révisée sur tous les mois de l’année 2023. La révision mensuelle maximale est de 5 %.
- Suite à une erreur dans une évolution de la chaîne de production, les infractions commises avant le 1er décembre 2023 et enregistrées au tout début du mois de janvier 2024 n'étaient pas prises en compte dans les données du mois de décembre 2023 publiées dans l'Interstats Conjoncture n°100. Les violences sexuelles étaient donc sous-estimées de 3 % en décembre 2023. Cette sous-estimation était de 2 % pour les homicides, les coups et blessures volontaires et les escroqueries et de 1 % au maximum pour les autres indicateurs. Toutes les données ont été corrigées.
Analyse conjoncturelle des crimes et délits enregistrés par la police et la gendarmerie à la fin du mois de janvier 2024
La plupart des indicateurs conjoncturels des crimes et délits (hors homicides) enregistrent des baisses en janvier 2024. L’indicateur des violences sexuelles (-10 %) et celui des escroqueries (-7 %) sont ceux qui diminuent le plus. En janvier 2024, les violences sexuelles, les coups et blessures volontaires sur personnes de 15 ans ou plus, le nombre de mis en cause pour usage de stupéfiants et les escroqueries se situent à des niveaux bien supérieurs à ceux d’avant le premier confinement de 2020.
Sur les trois derniers mois (novembre à janvier), sept indicateurs sont en hausse par rapport aux trois mois précédents (août à octobre) et quatre sont en baisse. Les hausses les plus nettes sont observées pour les nombres de mis en cause pour trafic de stupéfiants (+18 %) et pour usage de stupéfiants (+15 %). Les homicides des trois derniers mois diminuent par rapport aux trois mois précédents. escroqueries se situent à des niveaux bien supérieurs à ceux d’avant le premier confinement de 2020.