En 2018, la répartition des taux de cambriolages est spécifique à chaque agglomération étudiée, chacune ayant ses propres particularités territoriales. Pour autant, deux points communs émergent. Tout d’abord, les cœurs des trois agglomérations ont connu un nombre important de cambriolages enregistrés pour 1 000 logements relativement à la périphérie respective de celles-ci. Ce phénomène est marqué à Paris et Marseille, un peu moins à Lyon. D’autre part, les quartiers de type « grands-ensembles » (tours, barres d’immeubles, dalles) se distinguent souvent par des taux de cambriolages faibles et appartiennent très rarement à des points chauds de cambriolages enregistrés.
Au-delà des caractéristiques communes déjà citées, l’agglomération parisienne présente une concentration de zones à forts risques de cambriolages dans le nord-est, et une large zone à faibles risques à l’ouest. L’agglomération lyonnaise se distingue par des zones à forts risques de cambriolages dans les quartiers pavillonnaires de l’ouest. Enfin, à Marseille, l’agglomération est traversée d’est en ouest par un axe formé de quartiers à forts risques de cambriolages, dont le centre-ville.