Budget 2018 de la Sécurité civile

3 octobre 2017

Hors moyens exceptionnels dédiés au renouvellement de la flotte de bombardiers d’eau, le budget de la Sécurité civile augmente de 5,4 % par rapport à 2017.


Gérard COLLOMB, ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, a présenté aux organisations syndicales représentatives des personnels relevant du déminage et des moyens nationaux de la sécurité civile le budget 2018 de la sécurité civile. Ce budget exceptionnel s’élève en 2018 à un montant de 801,3 Millions d’euros (autorisations d’engagement). Hors moyens exceptionnels dédiés au renouvellement de la flotte de bombardiers d’eau, le budget de la sécurité civile augmente de 5,4 % par rapport à 2017.

Il inclut des investissements conséquents de modernisation des moyens nationaux destinés à assurer les capacités d’action face à des événements de grande ampleur et de forte intensité, à l’image de ceux auxquels la sécurité civile a dû récemment faire face. Le budget comprend notamment :

Les crédits nécessaires au renouvellement de la flotte d’avions bombardiers d’eau, qui pourra être engagé dès 2018. A l’issue d’une procédure d’appel d’offres, la livraison de six avions multi-rôles (transport / bombardier d’eau) s’échelonnera entre 2019 et 2022 ;

Les moyens nécessaires à l’anticipation des crises de demain, avec des investissements dans des projets structurants s’inscrivant dans le temps long (système d’alerte des populations, modernisation des moyens radio, engagement des travaux relatifs à l’évolution vers un système unifié de gestion des appels), représentant plus de 20 M€ de dépenses en 2018 ;

Le renforcement des moyens humains du déminage, rendu indispensable par la forte sollicitation de ces personnels spécialisés, dans un contexte de menace terroriste élevée.

Des échanges se sont tenus entre le ministre d’Etat et les organisations syndicales sur les conditions d’exercice des missions de sécurité civile. Ont notamment été évoquées les perspectives de mutualisation de la maintenance de certains moyens aériens entre les forces, mais aussi la répartition des rôles et responsabilités entre hélicoptères de la sécurité civile et moyens des SMUR (Structure mobile d’urgence et de réanimation). Dans une même perspective, l’articulation de l’action du déminage avec les forces d’intervention a également été évoquée.

Les conditions d’accompagnement de la restructuration des moyens aériens, sur le site de Nîmes, dont la saison de feux de forêts 2017 aura souligné l’efficacité et l’opérationnalité ont également été abordées.