Intervention de Mme Michèle Alliot-Marie lors de la cérémonie de passation de pouvoirs à l'hôtel de Beauvau
Monsieur le Ministre, mon Cher François,
Merci d'abord de tes propos, merci de ton accueil.
Je veux, devant l'ensemble de ceux qui ont été tes collaborateurs te féliciter de ton action. Tu avais déjà accroché à toi une maxime, c'est que « la valeur n'attend pas le nombre des années ». Tu en as désormais une deuxième, c'est que « les résultas n'attendent pas le nombre des journées ». Tu auras fais un passage certes bref dans le temps, mais grand aussi par les résultats, par l'esprit que tu as également inculqué à ce ministère.
Permets moi, un peu de l'extérieur, de t'en rendre hommage, de t'en féliciter et de te remercier de l'état dans lequel aujourd'hui tu me transmets en quelque sorte les clefs de ce ministère.
A vous tous qui êtes ici, je veux dire que je mesure à la fois le très grand honneur mais aussi la très grande charge de la mission qui m'a été confiée par le Président de la République et par le Premier Ministre. Nous sommes dans ce Ministère au cœur de l'Etat, au cœur de ce que nos compatriotes attendent de l'Etat pour leur vie personnelle, pour leur sécurité.
Comme tu l'as dis François, la sécurité c'est effectivement la première des libertés et d'abord la liberté des plus faibles dans notre société, et c'est la raison pour laquelle il est aussi important que des hommes et des femmes garantissent l'ordre dans notre société. Un ordre qui doit être compris par tous car l'ordre c'est aussi la façon pour chacune et chacun de pouvoir s'épanouir, et je tiens à souligner l'engagement de toutes celles et de tout ceux qui sont prêts a subir beaucoup de contraintes mais qui sont également prêts au plus grand sacrifice pour permettre la sécurité de leurs concitoyens.
Et je voudrais en cet instant rendre hommage aux hommes et aux femmes de la police et de la gendarmerie qui au cours de ces derniers mois et de ces dernières années ont donné leur vie pour que les autres, pour que nous puissions vivre dans les conditions de sécurité qui nous permettent de nous épanouir.
Et j'ai également une pensée sincère et émue pour toutes celles et tous ceux qui ont été blessés et qui porteront dans leur chair la marque de leur engagement au service de la sécurité des Français.
Je voudrais dans la droite ligne de ta proximité avec les hommes et les femmes de l'Intérieur ceux qui sont en uniforme et ceux qui ne le sont pas dire que j'essaierais d'être la plus attentive possible à la fois à la dimension humaine de ce métier, de ce ministère, comme a l'intransigeance nécessaire vis-à-vis de la sécurité de nos concitoyens.
Ce que je souhaite c'est pouvoir être le ministre de forces de l'ordre qui soient reconnues qui soient respectées qui soient encouragées et qui soient aimées par l'ensemble de nos concitoyens. C'est la condition aussi pour que la France soit un pays uni dans lequel personne ne se sente laissé sur le bord du chemin dans lequel personne ne se sente méprisé ou oublié.
C'est là notre devoir commun un devoir qui est à la hauteur de la tradition et des valeurs de la France. Je me réjouis encore une fois d'être ainsi à la tête d'hommes et de femmes de grande valeur. Je vais maintenant dans les prochains jours, dans les prochaines semaines, grâce a vous et avec vous aborder les différents dossiers qui sont ceux de ce ministère je ne doute pas que nous nous retrouverons pour travailler ensemble dans un seul état d'esprit qui est celui du service des Français et du service de la France. Je vous remercie.