La présentation hier en conseil des ministres du projet de loi de finances pour 2011, a entraîné la diffusion de communiqués de presse émanant de quelques responsables politiques du parti Socialiste.

Il est étonnant de voir que ceux qui dénonçaient le déficit de l'Etat le lundi s'indignent le mercredi de l'effort sans précédent entamé par la France pour redresser ses finances publiques durement touchées par la crise économique internationale !

Faut-il rappeler que malgré une diminution de ses recettes fiscales de 25% en 2009 -soit une baisse historique- , le Gouvernement a maintenu et même amplifié son effort financier massif en faveur des collectivités locales en 2010.
En 2011, l'effort financier de l'Etat en faveur des collectivités locales atteindra un peu moins de 99 milliards d'euros soit 27,5% de ses dépenses totales.
A entendre ces responsables de Gauche, les collectivités territoriales évolueraient dans un monde de « bisounours » à l'écart des crises internationales.
Il est aussi étonnant de voir ce « pseudo clan des pleureuses » se lamenter sur leur sort alors que la gestion de certaines collectivités territoriales gérées par la Gauche soulève parfois des questions comme le démontrent un certain nombre de rapports récents des juridictions financières auxquels la presse a fait écho ces derniers jours : gestion hasardeuse de la dette ici ; cabinet pléthorique ailleurs ou l'on voit même apparaître un directeur du « désign » et des directeurs aux salaires à six chiffres ; conditions de recours à un partenariat public privé pour construire un stade de football qui interpellent...

Et que dire de l'achat dispendieux de statues par le président d'une grande communauté d'agglomération ou du népotisme d'un certain président de conseil général heureusement sanctionné par le juge administratif.

Ne faut-il pas voir dans tous ces faits, les raisons du succès en librairie d'un livre écrit par une haute-fonctionnaire territoriale ... par ailleurs membre de la CGT !