Particulièrement soucieux de garantir à chaque élève et à l’ensemble de la communauté éducative un espace préservé, nécessaire à un apprentissage serein, les ministères de l’Intérieur et de l’Éducation nationale sont engagés dans une étroite collaboration.
Ainsi, alors que 12 millions d’élèves ont rejoint leurs établissements, accueillis par plus de 880 000 enseignants, des dispositifs de protection adaptés ont été conçus dans chaque département afin de faciliter la rentrée scolaire 2018 et prévenir tout incident aux abords des établissements scolaires et des hubs de départs et d’arrivée des transports scolaires. 23 000 policiers et gendarmes ont été mobilisés, dont 3 000 réservistes de la gendarmerie, ainsi que l’a indiqué M. Gérard Collomb, ministre d’État, ministre de l’Intérieur, à l’occasion de sa conférence de presse « sécurité publique » ce jour.
Comme l’an dernier, les policiers et gendarmes se rendent particulièrement disponibles pour assister aux réunions de rentrée organisées au niveau académique ou départemental et apporter un soutien aux collectivités, notamment à travers le réseau des correspondants « sécurité école » et des référents « sûreté » de la gendarmerie nationale et de la police nationale.
En outre, dans une directive conjointe, M. Gérard Collomb, ministre d’État, ministre de l’Intérieur et M. Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, ont donné instruction aux préfets et recteurs d’organiser une réunion spécifique de l’état-major de sécurité dans chaque département. Il s’agit pour les préfets et recteurs de s’assurer que les mesures décidées sont concrètement mises en œuvre durant toute l’année scolaire, qu’il s’agisse de la surveillance des abords des emprises scolaires, de la réalisation des diagnostics de sécurité et des plans particuliers de mise en sûreté « attentats-intrusions », ainsi que de l’organisation des trois exercices annuels, dont l’un avant les vacances de la Toussaint.
En effet, si le jour de la rentrée scolaire mobilise les forces de sécurité, les polices municipales et les effectifs militaires de l’opération Sentinelle, les policiers et les gendarmes exercent une présence rassurante et dissuasive au plus près des établissements tout au long de l’année, dans un seul objectif : la sécurité des élèves, de leurs parents et de l’ensemble de la communauté éducative.
Enfin, une dynamique de formation à la gestion des crises a été engagée, permettant à 800 nouveaux cadres de l’éducation nationale de recevoir un enseignement pratique, délivré par des experts du ministère de l’Intérieur, et de constituer ainsi des relais au sein de l’Éducation nationale.