Mise en place nationale du Plan BAC-PSIG 2016 à Reims

Mise en place nationale du Plan BAC-PSIG 2016 à Reims
Mise en place nationale du Plan BAC-PSIG 2016
1 avril 2016

Discours de M. Bernard Cazeneuve, Ministre de l’Intérieur, pour la mise en place nationale du Plan BAC-PSIG 2016 à Reims, vendredi 1er avril 2016


Seul le prononcé fait foi

Monsieur le Préfet,
Monsieur le Député-Maire,
Madame et Messieurs les parlementaires,
Mesdames et Messieurs les élus,
Monsieur le Directeur général de la Gendarmerie nationale, Mon Général,
Monsieur le Directeur général de la Police nationale,
Monsieur le Chef du Service de l’Achat, des Equipements et de la Logistique de la Sécurité intérieure (SAELSI),
Monsieur le Directeur départemental de la Sécurité publique,
Monsieur le Commandant de groupement de Gendarmerie, Mon Colonel,
Mesdames et Messieurs,

Depuis maintenant plus d’un an, vous êtes mobilisés sur de nombreux fronts. Aux exigences habituelles de votre cœur de métier – la lutte contre le crime organisé et contre la délinquance – s’ajoute désormais, avec une intensité inédite, la réponse que nous opposons à la menace terroriste. Celle-ci est plus élevée qu’elle ne l’a jamais été, comme les terribles attentats de Bruxelles nous l’ont à nouveau démontré voici quelques jours. Contre le terrorisme djihadiste, nous devons dès à présent nous préparer à mener un combat de longue haleine. Cette lutte opiniâtre porte déjà ses fruits et nous a permis, jeudi dernier à Argenteuil, de mettre en échec un projet d’attentat sur notre sol. A ce jour et depuis 2013, nous avons ainsi déjoué pas moins de 12 projets d’attentats, dont sept depuis janvier 2015.

Ce terrorisme de proximité, qui s’appuie également sur des réseaux aux ramifications européennes, nous commande de prendre les précautions qui s’imposent sur l’ensemble du territoire national. Et c’est ce que nous faisons. Partout, nous renforçons les moyens dont disposent les forces de l’ordre. Car, où qu’ils vivent, les Français ont tous droit au même niveau de protection et de sécurité. C’est aussi cela, la République.

C’est la raison pour laquelle je veux vous dire à nouveau combien je vous suis reconnaissant pour le travail que vous réalisez chaque jour au service de la République et de l’Etat de droit. Sachez que les Français sont fiers de vous, fiers des policiers et des gendarmes, fiers de l’ensemble des forces de sécurité. A plusieurs reprises au cours de l’année passée, ils ont été les témoins de ce que vous étiez prêts à accomplir en toutes circonstances pour les protéger.

Cet après-midi, je veux tout particulièrement rendre hommage à l’ensemble des policiers des BAC et des gendarmes des Pelotons de Surveillance et d’Intervention de la Gendarmerie (PSIG), qui, tout au long de l’année 2015 et bien souvent dans des conditions d’intervention particulièrement difficiles, ont fait montre d’une solidité et d’un sang-froid à toute épreuve, aux côtés des policiers de la sécurité publique et des gendarmes des brigades territoriales.

Je l’ai dit, le 29 février dernier, à vos collègues des BAC de l’agglomération parisienne, et je veux aujourd’hui vous le redire à tous : le ministère de l’Intérieur peut s’enorgueillir de compter dans ses rangs des professionnels tels que vous, en qui l’on peut avoir confiance pour faire respecter les lois de la République.

C’est le cas partout en France, comme c’est bien sûr le cas ici, à Reims et dans le département de la Marne. En témoignent plusieurs résultats encourageants auxquels vous contribuez directement dans la lutte contre la délinquance et la criminalité.

Dans l’ensemble du département, les violences physiques crapuleuses ont ainsi sensiblement baissé au cours de l’année dernière (- 11%), tandis que les atteintes aux biens ont, quant à elles, diminué de 6,5%. Les vols avec violence ont notamment baissé de près de 12%. Néanmoins, d’autres indicateurs sont à la hausse (les cambriolages et les vols à main armée), et vous devez, aux côtés de vos collègues et de vos camarades, mettre l’accent sur la lutte contre ce type d’infractions. Le constat est d’ailleurs le même à l’échelle de la ville de Reims.

Au cours de ces derniers mois, les forces de l’ordre ont redoublé d’efforts pour lutter contre le crime, contre les trafics, contre la délinquance sous toutes ses formes, dans les Zones de sécurité prioritaires comme sur l’ensemble du territoire. Et je sais que, dans les dures missions que vous accomplissez, vous devez faire face, ici comme ailleurs, à de nouveaux dangers, puisque le seul fait d’incarner l’autorité publique et de porter l’uniforme suffit à faire de vous des cibles.

Certains des criminels auxquels vous êtes confrontés n’hésitent plus désormais à faire usage d’armes lourdes, contre lesquelles vous devez disposer de moyens de riposte et de protection adaptés.

Il est donc de ma responsabilité, en tant que ministre de l’Intérieur, de vous donner les moyens de faire votre travail dans les meilleures conditions de sécurité et d’efficacité possibles.

Aussi, je veux aujourd’hui revenir devant vous sur les décisions qui ont été prises, sous l’autorité du Président de la République et du Premier Ministre, pour renforcer les moyens humains et matériels dont vous disposez. A cet égard, je veux vous communiquer des chiffres et un calendrier précis, comme je l’ai fait voici quelques semaines devant vos collègues parisiens.

Tout d’abord, comme vous le savez, depuis 2012 le Gouvernement a consenti un effort national sans précédent sur le plan des recrutements au sein de la Police et de la Gendarmerie nationales.

Nous avons ainsi mis un terme aux coupes claires qui avaient considérablement réduit les effectifs des forces de sécurité entre 2007 et 2012. Nous avons recommencé à remplacer tous les départs à la retraite, et nous avons créé près de 500 emplois nouveaux par an dans les deux forces.

A cette politique de fond, nous avons également ajouté trois plans pluriannuels, d’une ampleur sans précédent :

  •  plus de 1 400 créations nettes d’emplois au titre du Plan anti-terroriste (PLAT) décidé par le Premier Ministre en  janvier 2015 ;
  •  900 créations nettes d’emplois au titre du Plan de lutte contre l’immigration clandestine (PLIC) lancé en septembre dernier pour faire face, sur notre sol, aux conséquences de la crise migratoire inédite qui touche aujourd’hui l’Union européenne ;
  •  enfin, 5 000 emplois au titre du Pacte de sécurité annoncé par le Président de la République devant le Parlement réuni en Congrès à Versailles le 16 novembre dernier, au lendemain des attentats de Paris et de Saint-Denis.

Je vous annonce d’ailleurs que, dans le cadre du Pacte de Sécurité, 49 militaires viendront renforcer, dès cette année, les différentes unités de gendarmerie implantées dans le département de la Marne. Parmi eux, 32 gendarmes vont permettre la mise en place d’une antenne du GIGN à Reims.

En outre, dans le cadre des différents plans, 34 effectifs supplémentaires (24 gardiens de la paix et 10 adjoints de sécurité) vont venir renforcer, d’ici le mois de septembre, les services de police du département.

D’ici la fin du quinquennat, ce sont donc près de 9 000 emplois qui auront été créés dans la Police et la Gendarmerie. Au-delà de la lutte antiterroriste, j’ai donc veillé à répondre aux besoins structurels que les policiers et les gendarmes rencontrent dans l’accomplissement de leurs missions les plus quotidiennes.

En 2016, nous ne relâcherons pas nos efforts. Bien au contraire, nous allons continuer de monter en puissance. Cet engagement, nous vous le devons, nous le devons aux Français, nous le devons à la République.

Il y a les renforts en effectifs, mais il y a aussi les renforts en matériels. Là aussi, le Gouvernement a consenti un effort très important.

D’une manière générale, grâce à la mobilisation des crédits déjà prévus dans le cadre du budget triennal, ainsi que des abondements obtenus au titre du Plan de lutte anti-terroriste et du Pacte de Sécurité, des progrès décisifs ont d’ores et déjà été réalisés. L’accent a été mis sur la protection et sur les nouveaux équipements (véhicules et armements). En 2015, nous avons tenu nos engagements, et, en 2016, cet effort massif sera poursuivi. D'ores et déjà, le Service de l’Achat, des Equipements et de la Logistique de la Sécurité Intérieure (SAELSI) a commandé des matériels pour un montant total de 55 millions d'euros.

Cet effort très important concerne bien sûr au premier chef la Police et la Gendarmerie du quotidien, ces femmes et ces hommes qui, dans les commissariats et dans les brigades territoriales, accomplissent un travail admirable au service de la protection de nos concitoyens.

C’est dans le même esprit que j’ai annoncé, le 29 octobre dernier, la mise en œuvre, dès l’année 2016, d’un plan ambitieux et inédit de renforcement, sur l’ensemble du territoire national, des capacités des BAC et des PSIG.
Avant de vous présenter un premier bilan de l’application nationale de ce plan, je veux vous en rappeler les principaux objectifs.

Les BAC et les PSIG constituent un échelon d’intervention décisif, déployé en soutien de l’action conduite par les patrouilles des commissariats de police ou des brigades territoriales de gendarmerie. A ce titre, ils jouent un rôle majeur pour stabiliser les situations délicates comme pour amplifier les résultats positifs que nous obtenons dans la lutte contre la délinquance.

Par ailleurs, les évolutions de la menace terroriste nous imposent de mettre en œuvre des ripostes adaptées, en rupture avec les schémas d’intervention traditionnels que nous appliquions jusqu’à présent. Les unités qui interviennent en premier sur les lieux d’un attentat ou d’une attaque à caractère terroriste doivent ainsi être en mesure de neutraliser les criminels le plus rapidement possible, ou du moins de les empêcher de fuir.

J’ai donc décidé d’engager un effort massif afin que les BAC et les PSIG, qui sont fortement exposés, puissent disposer des moyens qui leur sont aujourd’hui nécessaires pour faire face à de telles situations.

Le Plan « BAC-PSIG 2016 » concerne ainsi l’ensemble des BAC du pays – dont bien sûr celle de Reims –, ainsi que 150 PSIG baptisés « Sabre », que nous avons sélectionnés en fonction de leur répartition stratégique sur le territoire national et que nous renforçons en conséquence. Le PSIG de Châlons-sur-Marne, qui bénéficiera de l’arrivée de trois gendarmes supplémentaires, en fait partie.

Ce Plan repose sur trois axes fondamentaux qu’il s’agit de décliner selon les caractéristiques propres à chaque territoire :

  1. tout d’abord, renforcer la formation initiale et continue des effectifs des BAC et des PSIG « Sabre » ;
  2. ensuite, renforcer leurs moyens matériels pour qu’ils puissent accomplir leurs missions dans des conditions optimales de sécurité ;
  3. enfin, mettre en œuvre une nouvelle doctrine d’action et d’intervention pour que les BAC et les PSIG puissent gagner en efficacité face aux nouvelles formes de délinquance, notamment les plus violentes, y compris cette forme spécifique de criminalité organisée qu’est le terrorisme.

Pour résumer, notre ambition consiste à apporter des moyens supplémentaires à des personnels mieux formés, dans le cadre d’une nouvelle doctrine d’intervention, mieux adaptée à la réalité des menaces auxquelles nous sommes aujourd’hui confrontés.

A cet égard, le drame dont a été victime, en octobre dernier, le lieutenant Yann SAILLOUR, de la BAC de Saint-Denis, a renforcé ma conviction qu’un tel plan était plus que jamais nécessaire. Tel fut également le cas des événements tragiques du 13 novembre.

Je refuse en effet que, face aux agressions dont vous pouvez être l’objet et aux situations complexes sur lesquelles vous êtes amenés à intervenir, vous ne disposiez pas d’un équipement adéquat.
Je souhaite donc aujourd’hui vous décrire précisément où nous en sommes de la mise en œuvre du « Plan BAC-PSIG », et d’abord de la livraison des moyens de protection et des véhicules supplémentaires.

1. Tout d’abord, les armements :

Comme je l’ai dit, il était nécessaire que vous soyez en mesure de répliquer aux tirs d’armes de type Kalachnikov que certains criminels n’hésitent désormais plus à utiliser contre vous.
C’est la raison pour laquelle j’ai décidé que chaque équipage BAC et chaque patrouille PSIG « Sabre » seraient dotés d’un nouveau fusil mitrailleur de type « HK G 36 », spécifiquement adapté à vos missions. Le choix de cette arme est le résultat des évaluations menées par le groupe de travail spécifiquement consacré à la riposte aux tueries de masse, que nous avons mis en place après les attentats de janvier 2015.

La totalité des 874 fusils mitrailleurs prévus pour les BAC a été livrée dans les SGAMI et est progressivement distribuée dans les services concernés à mesure que les formations au maniement d’une telle arme ont lieu. La BAC de la DDSP en a reçu six, qui permettront à ses effectifs d’être pleinement opérationnels dès les jours prochains.

Par ailleurs, 400 fusils supplémentaires seront livrés aux PSIG concernés au mois de mai prochain.

Enfin, chaque équipage BAC sera équipé d’un lanceur de balles de défense 40mm et d’un pistolet à impulsion électrique, dont sont déjà dotés les PSIG « Sabre ».

2. Concernant les équipements de protection :

Chacun des 5 234 policiers des BAC sera doté, d’ici la fin de ce mois (mois d’avril), d’un casque balistique avec visière pare-balle, qui jusqu’à présent était réservé aux effectifs des forces d’intervention spécialisées RAID, BRI et GIGN. 2 700 d’entre eux ont d’ores et déjà été distribués. 34 ont été livrés aux policiers de la DDSP.

900 casques supplémentaires seront livrés en juin prochain aux effectifs des PSIG « Sabre ».

Chaque policier des BAC sera également doté d’un gilet pare-balles porte-plaques inédit afin de pouvoir faire face aux criminels qui utilisent des armes lourdes. D’ici la fin du mois de juin, la totalité de ces gilets pare-balles aura été progressivement livrée (2 700 l’ont d’ores et déjà été). 34 d’entre eux seront livrés ce mois-ci à la BAC de Reims.
Je précise que le modèle dont vous serez équipés a été développé par le SAELSI et a été retenu après des tests réalisés par les effectifs de la BAC 75N et des BAC de Saint-Denis, de Mantes-la-Jolie, de Lyon et de Grenoble. Ce sont donc les policiers eux-mêmes, soit les futurs utilisateurs de ces gilets pare-balles, qui ont pu choisir leurs propres équipements, ceux dont ils considéraient qu’ils étaient les mieux adaptés aux difficultés qu’ils rencontrent au cours de leurs missions.

De son côté, la Gendarmerie a fait le choix d’équiper les PSIG « Sabre » du modèle déjà éprouvé de gilets pare-balles porte-plaques qu’utilisent les effectifs des pelotons spécialisés de protection et des antennes régionales du GIGN. 900 gilets de ce type seront livrés aux PSIG « Sabre » dans le courant du mois d’avril.

Par ailleurs, dans les semaines qui viennent, chaque équipage BAC sera doté d’un bouclier balistique souple – la DDSP de la Marne en a déjà reçu sept. Chaque PSIG « Sabre » en sera équipé d’ici la fin du mois de juin.

Enfin, l’équipement de chaque policier des BAC comprend également deux grenades de désencerclement (les PSIG « Sabre » en sont déjà dotés), un bâton télescopique de défense, une paire de gants de palpation et des protège-tibias et des protège-épaules (d’ici le mois de juin).

3. Enfin, vous disposerez d’un parc automobile modernisé :

Pour accomplir vos missions, vous avez en effet besoin de véhicules renouvelés et plus performants. 291 nouveaux véhicules, équipés d’un coffre sécurisé susceptible de contenir un pistolet mitrailleur G36, arriveront ainsi bientôt, d’ici la fin du mois de juin. Sur les 6 nouveaux véhicules commandés pour renforcer la DDSP de la Marne, trois ont d’ores et déjà été livrés, et les trois autres le seront très prochainement.

150 véhicules supplémentaires – un par unité – seront également destinés, dès le mois de juin prochain, aux PSIG « Sabre ».

En tout, nous aurons ainsi consacré près de 17 millions d’euros à l’optimisation des équipements des BAC et des PSIG. Chacun doit être conscient qu’il s’agit là d’un investissement important, que nous souhaitons à la mesure des nouveaux enjeux de sécurité et des risques que vous encourez dans vos missions.

Je sais que vous êtes impatients de constater la réalité concrète de ces équipements dans vos commissariats, vos services et vos unités respectifs. Et en effet, même si chacun peut comprendre que certaines procédures de commande publique obéissent à des règles parfois indépassables ou que certains aménagements techniques exigent des interventions qui peuvent prendre du temps, je suis moi aussi convaincu qu’il faut aller vite. Il s’agit pour moi d’une absolue priorité.

A cet égard, sachez que les Directions générales de la Police et de la Gendarmerie nationales, ainsi que les services du SAELSI, sont pleinement mobilisés pour que les matériels vous soient livrés le plus rapidement possible. Je veux d’ailleurs devant vous saluer l’action décisive conduite par Michel VILBOIS à la tête du SAELSI. Grâce à lui et à ses équipes, nous avons pu lancer rapidement la mise en œuvre du plan BAC-PSIG, avec réactivité et efficacité. Il y a eu, là aussi, un bel effort collectif, tout entier tourné vers la protection des effectifs qui composent les BAC et les PSIG.

Cette politique de renforcement massif participe bien sûr de la montée en puissance globale de notre dispositif d’intervention, unique en Europe. Comme je l’ai dit, les BAC et les PSIG doivent pouvoir se projeter le plus rapidement possible en renfort des premières patrouilles engagées, notamment en cas de tuerie de masse. Une telle exigence impose un maillage resserré, ainsi qu’une articulation fine entre police et gendarmerie, afin de couvrir l'ensemble du territoire.
A cet égard, le « Plan BAC-PSIG » s’intègre dans le cadre d’une réflexion plus large permettant d’anticiper les situations les plus graves. J’ai ainsi demandé aux Directeurs généraux de la Police et de la Gendarmerie, ainsi qu’au Préfet de Police de Paris, de travailler ensemble à la mise en œuvre d’une  doctrine partagée qui définirait avec précision le rôle respectif joué par les différents échelons d’intervention.

Dans cet objectif, l’Unité de coordination des forces d’intervention (l’UCOFI) a travaillé, sur la base d’un mandat commun du DGPN, du DGGN et du Préfet de Police, à l’élaboration d’un schéma national d’engagement des forces d’intervention GIGN, RAID et BRI. Les conclusions de ces travaux m’ont été remises, et j’annoncerai dans les tout prochains jours la forme prise par ce nouveau continuum global d’intervention et de gestion de crise.

Je ne saurais trop insister sur l’importance de ces réflexions pour que toute situation de crise, où qu’elle survienne sur le territoire nationale, fasse l’objet d’une riposte implacable, avec une réactivité et une efficacité maximales. Il en va tout simplement de la protection de la France et des Français.

Je vous remercie.