Discours de Bernard Cazeneuve à Orléans lors de la mise en place du "Plan BAC/PSIG"

15 avril 2016

Discours de M. Bernard Cazeneuve, Ministre de l’Intérieur, lors de la mise en place du "Plan BAC/PSIG" à Orléans le 15 avril 2016


Seul le prononcé fait foi

Monsieur le Préfet,
Monsieur le Député-Maire,
Madame et Messieurs les parlementaires,
Mesdames et Messieurs les élus,
Monsieur le Procureur de la République,
Monsieur le Commandant de la région de gendarmerie Centre-Val de Loire et du groupement de Gendarmerie du Loiret,
Monsieur le Directeur départemental de la Sécurité publique,
Mesdames et Messieurs,

Depuis maintenant plus d’un an, policiers et gendarmes sont mobilisés sur plusieurs fronts à la fois. Aux exigences habituelles de leur cœur de métier – la lutte contre la criminalité et contre la délinquance – s’ajoute désormais, avec une intensité inédite, la réponse que nous opposons à la menace terroriste, laquelle reste à un niveau extrêmement élevé. Pour les groupes djihadistes, la France constitue en effet une cible prioritaire. C’est donc un combat de longue haleine que nous devons mener, à l’extérieur comme à l’intérieur de nos frontières. Hier, nous avons accompli une avancée décisive dans la lutte contre le terrorisme en Europe : le Parlement européen, à une large majorité, a enfin adopté le PNR, lequel facilitera le repérage en amont des terroristes qui empruntent les transports aériens. Il s’agit là d’un outil très précieux qui va nous permettre de renforcer considérablement la sécurité des citoyens européens. C’est donc un progrès pour l’Union européenne, mais c’est aussi une victoire pour la France, qui a défendu d’arrache-pied, pendant des mois et des mois, l’adoption de ce dispositif inédit. Aussi bien sur notre sol qu’à l’échelle européenne et internationale, nous menons une lutte opiniâtre contre le terrorisme, une lutte qui porte ses fruits. Le 24 mars dernier, à Argenteuil, nous avons ainsi mis en échec un nouveau projet d’attentat. A ce jour et depuis 2013, nous avons déjoué pas moins de 12 projets d’attentats, dont sept depuis janvier 2015. Depuis la proclamation de l’état d’urgence en novembre dernier, plus de 3 500 perquisitions ont été menées par les forces de l’ordre, débouchant sur plus de 400 interpellations. Depuis le début même de cette année, pas moins de 93 individus en lien avec des filières terroristes ont été arrêtés sur notre sol. Enfin, grâce aux arrestations de ces dernières semaines  en France, en Belgique et aux Pays-Bas, nous sommes tout simplement en train de démanteler le réseau terroriste qui a fomenté et exécuté les attentats de Paris et de Bruxelles.

Par ailleurs, le terrorisme djihadiste, qui s’appuie sur des réseaux aux ramifications européennes, nous commande de prendre les précautions qui s’imposent sur l’ensemble du territoire national. Et c’est ce que nous faisons.  Si la menace n’a jamais été aussi élevée, comme je l’ai dit, la réponse de l’Etat, elle, n’a jamais été aussi forte. 110 000 policiers, gendarmes et militaires sont ainsi actuellement mobilisés partout en France pour assurer la sécurité de nos concitoyens. Je dis bien : partout en France. Car c’est bien notre pays tout entier qui est pris pour cible, et non seulement Paris et son agglomération. N’oublions pas qu’en 2012, c’est à Toulouse et à Montauban que le djihadisme a frappé pour la première fois sur notre sol. N’oublions pas qu’à la fin du mois de janvier 2015, c’est dans la petite ville de Lunel, dans l’Hérault, que nous avons démantelé une redoutable filière de recrutement terroriste, laquelle avait auparavant envoyé dix jeunes Français rejoindre les rangs de DAESH en Syrie – c’est-à-dire les avait envoyés à la mort. N’oublions pas non plus qu’en juin dernier, c’est à Saint-Quentin-Fallavier, dans l’Isère, que le malheureux Hervé CORNARA a été assassiné d’une façon abjecte au nom d’une conception dévoyée et mortifère de l’islam.

N’oublions pas, enfin, qu’en décembre dernier, c’est notamment à Tours et ici même, à Orléans, que nos services ont neutralisé des djihadistes liés à DAESH, dont nous savons qu’ils étaient alors sur le point de passer à l’acte. Par ailleurs, depuis 2014, nous avons arrêté 18 individus impliqués dans une filière orléanaise de recrutement en liaison avec le Jabhat-al-Nosra, branche syrienne d’al-Qaïda. Partout, donc, nous luttons contre la menace terroriste et contre la radicalisation violente. Partout, nous renforçons les moyens dont disposent les forces de l’ordre. Car, où qu’ils vivent, les Français ont tous droit au même niveau de protection et de sécurité. Et c’est la même raison pour laquelle, partout en France, nous luttons avec la même détermination contre toutes les formes de délinquance et de criminalité. Car le combat contre le terrorisme ne saurait être mené au détriment de la lutte contre l’insécurité quotidienne. C’est aussi cela, la République.

La République qui protège les Français ;

La République qui fait prévaloir le bien commun sur les intérêts particuliers ;

La République, enfin, qui, oppose la force du droit à la loi du plus fort.

C’est ainsi que nous pouvons garantir la liberté de chacun d’entre nous.

Aujourd’hui, j’ai eu l’occasion de constater et de saluer le travail remarquable que réalisent les forces de sécurité mobilisées ici, chacune dans son rôle, pour assurer la sécurité des habitants d’Orléans et du Loiret. Je pense bien sûr d’abord aux policiers et aux gendarmes des commissariats et des brigades territoriales, qui interviennent au plus près de nos concitoyens. Ils sont la République de proximité. Je pense aussi aux agents de la Police judiciaire, avec qui j’ai eu le plaisir de m’entretenir tout à l’heure. Je pense aux policiers et aux gendarmes des forces d’intervention de la BAC, de la BRI, du Peloton de Surveillance et d’Intervention de Gendarmerie (PSIG) d’Orléans et du Peloton spécialisé de Protection de la Gendarmerie (PSPG) de Dampierre-en-Burly. Je pense enfin aux agents du renseignement territorial et de la Sécurité intérieure, qui sont en première ligne contre le terrorisme et la radicalisation violente.

A vous tous, je veux dire combien je suis reconnaissant pour la tâche difficile mais indispensable que vous accomplissez chaque jour au service de la République et de l’Etat de droit. Sachez que les Français sont fiers de vous, fiers des policiers et des gendarmes, fiers de l’ensemble des forces de sécurité. A plusieurs reprises au cours de l’année passée, ils ont été les témoins de ce que vous étiez prêts à accomplir en toutes circonstances pour les protéger. Parfois même au péril de votre vie. Aujourd’hui, j’ai bien sûr une pensée émue pour le major Sébastien CONARD, de la Brigade de Gendarmerie motorisée de Beaune, qui a trouvé la mort en opération dimanche dernier. Alors qu’il pourchassait un individu à moto en situation d’excès de vitesse, il a été percuté accidentellement par une voiture, à l’entrée de la ville de Beaune. Ses obsèques ont eu lieu ce matin, dans l’intimité familiale. Je souhaite profiter de l’occasion que vous m’offrez pour adresser à ses proches mes plus profondes condoléances et leur exprimer la solidarité de la Nation tout entière.

Le ministère de l’Intérieur peut s’enorgueillir de compter dans ses rangs des professionnels tels que vous, en qui l’on peut avoir confiance pour faire respecter les lois de la République. C’est le cas partout en France, comme c’est bien sûr le cas ici, à Orléans et dans le département du Loiret. En témoignent non seulement les coups particulièrement importants que nous avons portés ici contre les filières djihadistes et que j’ai rappelés il y a quelques instants, mais également les résultats tout aussi encourageants que vous obtenez chaque jour dans la lutte contre la délinquance et la criminalité générales. Dans l’ensemble du département, les violences physiques crapuleuses ont sensiblement baissé au cours de l’année dernière (- 17%), tandis que les atteintes aux biens ont, quant à elles, diminué de 3%. On constate ainsi une légère baisse du nombre de cambriolages (-1%) qui doit nous encourager à amplifier notre action, mais aussi un recul des vols à main armée (-6%) et surtout une chute significative des vols commis avec violence (-18%). Les résultats du premier trimestre de l’année 2016 ont confirmé, et même accentué cette tendance positive. Depuis le début de l’année, les atteintes volontaires à l’intégrité physique ont en effet baissé de 6%, et les violences physiques crapuleuses de 29%. Quant aux vols avec violence, ils connaissent un recul de 25%, tandis que les vols à main armée ont, eux, chuté de 80%. Ces excellents résultats sont le fruit d’une action exemplaire, puissante et coordonnée, reposant sur une parfaite connaissance du territoire, de ses habitants et des réseaux criminels qui cherchent à y prospérer. Si je suis là parmi vous aujourd’hui, c’est précisément pour vous annoncer les moyens supplémentaires que nous donnons aux forces de l’ordre, en France et plus particulièrement dans le département du Loiret, pour accomplir leurs missions avec une efficacité toujours plus forte.

Comme vous le savez, depuis 2012 le Gouvernement a consenti un effort national sans précédent sur le plan des recrutements au sein de la Police et de la Gendarmerie nationales. Nous avons ainsi mis un terme aux coupes claires qui avaient considérablement réduit les effectifs des forces de sécurité entre 2007 et 2012. Nous avons recommencé à remplacer tous les départs à la retraite, et nous avons créé près de 500 emplois nouveaux par an dans les deux forces. A cette politique de fond, nous avons également ajouté trois plans pluriannuels, d’une ampleur sans précédent :

  • plus de 1 400 créations nettes d’emplois au titre du Plan anti-terroriste (PLAT) décidé par le Premier Ministre en  janvier 2015 pour augmenter les effectifs du renseignement intérieur : c’est ainsi que nous avons pu créer, en juillet dernier, une antenne du Renseignement territorial à Gien pour densifier notre maillage départemental et renforcer nos capacités de détection des signaux faibles de radicalisation ;
  • 900 créations nettes d’emplois au titre du Plan de lutte contre l’immigration clandestine (PLIC) lancé en septembre dernier pour faire face, sur notre sol, aux conséquences de la crise migratoire inédite qui touche aujourd’hui l’Union européenne ;
  • enfin, 5 000 emplois au titre du Pacte de sécurité annoncé par le Président de la République devant le Parlement réuni en Congrès à Versailles le 16 novembre dernier, au lendemain des attentats de Paris et de Saint-Denis. 

D’ici la fin du quinquennat, ce sont donc près de 9 000 emplois qui auront été créés dans la Police et la Gendarmerie. Au-delà de la lutte antiterroriste, j’ai donc veillé à répondre aux besoins structurels que les policiers et les gendarmes rencontrent dans l’accomplissement de leurs missions les plus quotidiennes.

En 2016, nous ne relâcherons pas nos efforts. Bien au contraire, nous allons continuer de monter en puissance. Cet engagement, nous vous le devons, nous le devons aux Français, nous le devons à la République.

Derrière ces chiffres, il y a donc, partout en France, des arrivées concrètes de femmes et d’hommes dans les commissariats de police et dans les casernes de gendarmerie. Dans le cadre de cet effort global et des différents plans que nous avons mis en œuvre, je vous annonce ainsi que 16 militaires viendront renforcer, dès cette année, les différentes unités de gendarmerie implantées dans le département du Loiret. Parmi eux, 9 gendarmes vont être affectés au sein des brigades d’Artenay, de Briare, de Malesherbes et de Meung-sur-Loire. Cinq autres gendarmes viendront renforcer les capacités d’observation et de surveillance de la section de recherche d’Orléans. Enfin, deux militaires rejoindront le PSIG « Sabre » d’Orléans. En outre, 53 effectifs supplémentaires (38 gardiens de la paix et 15 adjoints de sécurité) vont venir renforcer, d’ici le mois de septembre, les services de police du département. Parmi eux, trois policiers rejoindront la BRI d’Orléans, laquelle sera désormais composée de 17 agents spécialisés dans les missions de filature, de surveillance et d’interpellations sur la voie publique, notamment dans les affaires de grand banditisme et de trafics de grande ampleur. Nous renforçons également la Division du Traitement de l’Information criminelle (DTIC), chargée, à Orléans, de l’analyse fine des phénomènes délinquants. Un effectif spécialisé viendra ainsi la renforcer dès cette année. En tout, je peux donc vous annoncer que ce sont 69 policiers et gendarmes supplémentaires qui vont, en 2016, arriver en renfort dans votre département. Il s’agit là d’un effort particulièrement significatif qui montre bien l’attention que nous portons à la sécurité des habitants d’Orléans et du Loiret.

Lutter contre le terrorisme et contre la délinquance, c’est aussi donner aux forces de l’ordre les moyens matériels dont elles ont besoin. Là encore, derrière les chiffres, il y a des réalités concrètes. Il y a des armes et des véhicules supplémentaires, des gilets pare-balles et différents moyens de protection qui permettent aux policiers et aux gendarmes de travailler dans de meilleures conditions d’efficacité et de sécurité. A cet égard, en 2015, nous avons tenu nos engagements, puisque, à l’échelle nationale, 2 269 véhicules ont été livrés, ainsi que l’ensemble des renforts en armements et en matériels de protection que nous avions annoncés. Je pense notamment aux 6 514 gilets pare-balles individuels. Dans le cadre du Plan anti-terroriste qui est venu amplifier notre effort, nous avons par ailleurs investi plus de 30 millions d’euros en armements et en matériels de protection supplémentaires. En 2016, cet effort massif sera bien évidemment poursuivi.

C’est dans ce même esprit que j’ai annoncé, le 29 octobre dernier, la mise en œuvre, dès l’année 2016, d’un plan ambitieux et inédit de renforcement des capacités des BAC et des PSIG. Les évolutions de criminalité et de la menace terroriste nous imposent en effet de mettre en œuvre des ripostes adaptées, en rupture avec les schémas d’intervention traditionnels que nous appliquions jusqu’à présent. Le Plan « BAC-PSIG 2016 » concerne ainsi l’ensemble des BAC du pays, ainsi que 150 PSIG baptisés « Sabre », que nous avons sélectionnés en fonction de leur répartition stratégique sur le territoire national et que nous renforçons en conséquence. Ce Plan repose sur trois axes fondamentaux qu’il s’agit de décliner selon les caractéristiques propres à chaque territoire :

  1. tout d’abord, renforcer la formation initiale et continue des effectifs des BAC et des PSIG « Sabre » ;
  2. ensuite, renforcer leurs moyens matériels pour qu’ils puissent accomplir leurs missions dans des conditions optimales de sécurité ;
  3. enfin, mettre en œuvre une nouvelle doctrine d’action et d’intervention pour que les BAC et les PSIG puissent gagner en efficacité face aux nouvelles formes de délinquance, notamment les plus violentes, y compris cette forme spécifique de criminalité organisée qu’est le terrorisme.

Dans le cadre du Plan, les BAC d’Orléans et de Montargis ont ainsi d’ores et déjà reçu les nouveaux matériels annoncés : les fusils mitrailleurs HK G36, dont 6 pour la BAC d’Orléans (les formations sont en cours), les pistolets à impulsion électrique (6 également pour Orléans), les boucliers balistiques, les casques pare-balles (32 pour Orléans), les gilets porte-plaques (29 pour Orléans), ainsi que les bâtons télescopiques de défense. Les nouveaux véhicules sont également livrés progressivement.

Quant au PSIG « Sabre » d’Orléans, je vous annonce qu’il va lui aussi recevoir ses équipements supplémentaires d’ici l’été prochain :

  • 2 fusils d'assaut HK G36 ;
  • 4 pistolets à impulsion électrique ;
  • 3 lanceurs de balle de défense 40mm à visée laser ;
  • 1 bouclier balistique ;
  • et 16 gilets pare-balles porte-plaques.

A l’échelle nationale, nous aurons ainsi consacré en tout près de 17 millions d’euros à l’optimisation des équipements des BAC et des PSIG. Chacun doit être conscient qu’il s’agit là d’un investissement important, dont nous souhaitons qu’il soit à la mesure des nouveaux enjeux de sécurité et des risques que les policiers et les gendarmes de ces unités encourent dans leurs missions.

Le plan « BAC-PSIG » participe bien sûr de la montée en puissance globale de notre dispositif d’intervention, unique en Europe.

L’objectif est que les unités d’intervention intermédiaires (BAC et PSIG) et les forces spécialisées (GIGN, RAID et BRI) puissent se projeter le plus rapidement possible en renfort des premières patrouilles engagées, notamment en cas de tuerie de masse. Une telle exigence impose bien sûr un maillage resserré, ainsi qu’une articulation fine entre police et gendarmerie, afin de couvrir l'ensemble du territoire.

C’est la raison pour laquelle, comme je l’ai dit, nous augmentons les effectifs de la BRI d’Orléans, laquelle, en plus de ses missions de lutte contre le banditisme, travaille en étroite liaison avec la BRI nationale et avec le RAID dont elle assure notamment la bulle tactique d’intervention. Depuis les attentats de janvier 2015, les policiers de la BRI d’Orléans ont ainsi participé à plusieurs opérations avec leurs collègues de la BRI nationale et du RAID, ainsi qu’à des entraînements réguliers aux techniques d’interpellation de tueurs de masse. C’est aussi la raison pour laquelle nous avons récemment créé une antenne du GIGN à Tours pour renforcer nos capacités d’intervention dans la région Centre et, plus largement, dans l’ensemble de la zone Ouest. Pour anticiper les situations les plus graves, j’ai demandé aux Directeurs généraux de la Police et de la Gendarmerie, ainsi qu’au Préfet de Police de Paris, de travailler ensemble à la mise en œuvre d’une  doctrine partagée qui définit avec précision le rôle respectif joué par les différents échelons d’intervention. Dans cet objectif, l’Unité de coordination des forces d’intervention (l’UCOFI) a travaillé à l’élaboration d’un schéma national d’engagement des forces d’intervention GIGN, RAID et BRI. Et mardi prochain, je vais moi-même annoncer, lors d’une présentation publique, le nouveau schéma national d’intervention et de gestion de crise terroriste, lequel reposera sur un continuum extrêmement solide des différents niveaux de forces mobilisées. Je ne saurais trop insister sur l’importance d’un tel dispositif global pour que toute situation de crise, où qu’elle survienne sur le territoire nationale, fasse l’objet d’une riposte implacable, avec une réactivité et une efficacité maximales. Il en va tout simplement de la protection de la France et des Français.

Mesdames et Messieurs,

Je connais votre engagement au service de notre pays et la force de vos convictions républicaines. Votre vocation ne doit jamais laisser place au doute. Pour cela, vous avez besoin de moyens supplémentaires, certes, mais vous avez aussi besoin de recevoir le soutien permanent de vos chefs, des élus de la Nation et vos concitoyens. Vous avez également besoin de la confiance de votre ministre. Je veux vous redire qu’elle vous est acquise. Je veux donc vous dire, mon soutien, mon appui, ma grande gratitude.

Je vous remercie.