L’asile est – et doit demeurer – un droit imprescriptible.
Pour garantir la mise en œuvre du droit à l'asile dans de bonnes conditions sans amoindrir le niveau de la protection, le délai de traitement des demandes d’asile doit être réduit. En 2016, la procédure devant l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA) et la Cour nationale du droit d'asile (CNDA) dure en moyenne 14 mois. Des pas importants restent à franchir pour atteindre l’objectif de 6 mois de délai moyen fixé par le Président de la République.
Le plan d'actions vise à :
Des mesures législatives seront, en outre, nécessaires pour réduire la part des procédures contentieuses dans la durée totale d’examen des demandes d’asile.
Ces réformes faciliteront l’accès aux droits et amélioreront l’accueil des demandeurs d’asile. Dans le même temps, elles contribueront à une meilleure maîtrise de la trajectoire des dépenses d’hébergement et de l’allocation pour demandeur d’asile.
Les campements sur la voie publique ne sont pas une solution acceptable et l’action du Gouvernement vise à en prévenir l’installation, par le respect du droit et par l’orientation des migrants vers des structures adaptées à leur situation humanitaire, sanitaire et juridique.
Les dispositifs d’accueil des demandeurs d’asile restent saturés. La mise à niveau de notre dispositif d’hébergement dédié aux demandeurs d’asile doit donc se poursuivre en 2018 et 2019. Dans le cadre de ce dispositif, une plus grande proportion de demandeurs d’asile doit pouvoir être orientée vers des structures adaptées à leur situation : il s’agit ainsi de tenir compte de la vulnérabilité des demandeurs mais aussi de leur besoin de protection, selon qu’ils relèvent de la procédure « normale », de la procédure « accélérée » ou d’un autre Etat membre de l’UE au titre du règlement Dublin.
Le plan d'actions vise à :