Les championnes d’Europe vues par leur coach

Les championnes d’Europe vues par leur coach

L’équipe de France police de basket-ball féminin a décroché pour la première fois de son histoire le titre européen, en juin dernier à La Rochelle. Son entraîneur, Olivier Cappe,
nous présente ces sacrées filles, venues à bout des Grecques dans une finale riche en émotions.


  • N°7 – Stéphanie Eugène, gardien de la paix à la DDSP des Abymes (97)
    « Stéph ne faisait pas partie du cinq majeur mais a permis d’apporter une rotation nécessaire pour faire souffler les titulaires. C’est une des « grandes », indispensable aux rebonds. »
  • N°13 – Clémentine Kosina-Musy, gardien de la paix au commissariat de Bourg-en-Bresse (01)
    « Clémentine joue intérieure principale et fait partie de l’équipe-type. Assez discrète, elle se révèle une vraie guerrière sur les parquets. C’est une jeune maman qui fait beaucoup de sacrifices pour cumuler vie de famille, vie professionnelle et basket. »
  • N°12 – Marie Bally, gardien de la paix au commissariat de Reims (51)
    « Ma deuxième intérieure, très solide. Elle a évolué en Nationale 2 et a connu un très bon cursus sportif. Elle est joviale, sensible et a un grand cœur. Indispensable pour mettre de l’ambiance dans le groupe. »
  • N°11 – Pauline Krawzyck, gardien de la paix à l’aéroport de Strasbourg-Entzheim (67)
    « LA star de l’équipe. Elle compte une quarantaine de sélections et est devenue championne d’Europe en 2009 avec la « vraie » équipe de France. C’est un leader qui nous apporte son professionnalisme et un niveau de jeu incroyable. Elle a su mettre une telle pression aux Grecques en finale que cela a fini par les dérouter ! »
  • N°9 – Ingrid Stolar, gardien de la paix au commissariat du 18 e arrondissement de Paris (75)
    « Elle s’est blessée dès le début de la compétition et a été extrêmement déçue de ne pas pouvoir aider ses coéquipières. Elle a été notre supportrice numéro un. C’est une fille très attachante. »
  • N°5 – Aline Fischbach, gardien de la paix au commissariat de Colmar
    « Elle a brillé durant tout l’Euro et a été élue meilleure joueuse du tournoi par les arbitres, les entraîneurs et les chefs de délégation. Elle nous a fait gagner plusieurs matches en inscrivant des points décisifs dans des moments tendus. »
  • N°14 – Anne Jault, ADS au commissariat de Tours
    « Anne est la dernière arrivée mais a su parfaitement s’intégrer. Elle a moins joué que les autres mais a tenu la baraque dans les moments opportuns. Elle a apporté son énergie en défense face à des adversaires qui la dépassaient parfois de plus de 20 cm. »
  • N°6 – Doriane Constanty, gardien de la paix à la DTSP 75
    « C’est notre « ouistiti ». Elle est toute petite, d’une rapidité et d’une agilité hors pair. À 20 ans, Doriane court partout et peut mettre le feu dans une défense. Une grave blessure aux cervicales l’a privée de finale, ce qui l’a énormément touchée. Mais je ne pouvais l’aligner, il en allait de sa santé. »
  • N°10 – Romy Laguens, gardien de la paix au commissariat de Montpellier
    « Romy est la capitaine de l’équipe, mon relais sur le terrain. Elle impulse le jeu, annonce les tactiques à suivre et a su remotiver ses coéquipières dans les moments difficiles. Elle a connu les balbutiements de l’équipe en 2009 et la voilà championne d’Europe ! »
  • N°17 – Laetitia Pailleux, gardien de la paix à la DTSP 94
    « Remplaçante naturelle de la capitaine, elle a relevé le défi à chaque fois que je faisais appel à elle, sans que notre niveau de jeu ne diffère. Pour elle, seule la victoire est importante. »
  • N°15 – Orlane Carrière, gardien de la paix au commissariat de Honfleur
    « La doyenne du groupe que j’ai sélectionnée pour sa sérénité et sa capacité à enchaîner les trois points. Quand il y a le feu à la maison, je sais qu’Orlane va très vite y remettre de l’ordre. C’est la sereine attitude. »
  • N°8 – Catherine Andres, gardien de la paix au commissariat de Strasbourg
    « Cette jeune maman est aussi une compétitrice affûtée. Elle s’est révélée indispensable dans la pression défensive et dans sa capacité à mener des contres. »

La finale face à la Grèce

« C’est un véritable exploit accompli par les filles ! La Grèce, qui est une grosse nation de basket, menait de treize points à la mi-temps. J’ai remotivé le groupe de façon musclée car il fallait une réaction. Un électrochoc a eu lieu en deuxième mi-temps et nous avons su revenir dans le match. Marie (N°12) met le dernier panier de la victoire juste à la sonnerie. Une joie immense ! Je n’avais jamais connu une émotion aussi forte dans le sport, c’est l’aboutissement de plus de trois ans de travail. Je souhaite associer à ce succès deux blessées de dernière minute, Manon Dorel et Sophie Sudrot, qui ont toujours eu un rôle prépondérant et n’ont pu être avec nous. »

Richard Wawrzyniak